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Simet - Simmet - Simeth - Symet

Le nom de famille SIMET est très spécifique et ne se rencontre, en Haute Alsace, que dans le secteur de Jettingen.

Son étymologie serait à rechercher dans une altération du prénom Simon comme l'indique le "Tiroler Familiennamenkunde" de Karl Finsterwalder.

Il est en effet intéressant de noter la présence du patronyme, notamment sous la forme SIMATH, dès le XVIIè siècle à Nauders au Tyrol.

En Bavière, le nom existait également et il proviendrait du toponyme "Simmetswisen".

Qui tranchera ?

Quoi qu'en en soit, la famille apparaît en Haute Alsace au milieu du XVIIè siècle, période où débutent les grands mouvements migratoires consécutifs au dépeuplement de la guerre de Trente Ans.

 

En 1676, Jean-Ulrich SIMMET de Michelbach-le-Bas était réfugié à Bâle.

C'est sans doute le même Jean-Ulrich qui, veuf, revint au village pour y épouser en février 1682 Anne BAUMANN de Ranspach-le-Bas.

Les registres de cette dernière localité contiennent des éléments concernant une autre branche des SIMET.

Nous y trouvons les deux mariages de Madeleine SIMET, originaire de Jettingen. Fille de Nicolas, elle avait épousé en 1681 Thomas BUSCHER, puis veuve, elle se remaria en 1699 avec Jean SCHURRER.

Jusqu'en 1741, la paroisse Saint-Léger de Jettingen a été filiale de la paroisse Saint-Georges de Franken.

Cela n'empêcha pas le curé d'ouvrir ses propres registres à partir de l'année 1701.

Avant cette, date les actes des paroissiens sont à rechercher dans les registres de Franken, qui débutent pour leur part en l'an 1649 (Inventaire des registres paroissiaux du Haut-Rhin par Jean-Luc EICHENLAUB).

La présence des SIMET y est attestée avec certitude à partir de l'année 1649.

Cette année-là, plus précisément le dix août, Nicolas SIMET, premier du nom, était présent au mariage de Jean BURGERMEISTER et Vérène GERBER, avec d'autres habitants de Jettingen comme par exemple le maire Martin GULIGAG.

Un mois plus tard, Nicolas SIMET faisait partie des enfants et adultes confirmés.

La confirmation se faisait généralement vers l'âge de douze ans mais la guerre de Trente Ans avait empêché la venue de l'évêque ou de son coadjuteur, ce qui eut pour conséquence la confirmation de plusieurs adultes lors de la première cérémonie de l'après-guerre.

Cette cérémonie eut lieu le 21 septembre 1649 et la liste des confirmés est reprise dans le premier registre paroissial de Franken. Nicolas SIMET y figure bien qu'il fut déjà adulte.

Il avait épousé, sans doute avant 1648, Marguerite HAMMLER.

Elle décéda à un âge fort avancé si l'on peut apporter foi à la mention du curé qui indiqua, dans l'acte de sépulture en novembre 1698, qu'elle était âgée d'environ 98 ans.

Le couple eut plusieurs enfants qui nous sont connus grâce aux listes des confirmants de 1659 et 1670.

Parmi leurs enfants figure un fils, Nicolas, qui épousa en 1684 à Franken Anne MULLER.

Le couple habita Jettingen et eut des enfants dont un fils, Nicolas, troisième du nom, qui décéda à l'âge de 13 ans.

Nicolas II avait au moins cinq soeurs, dont Elisabeth, épouse de Martin GRUNENBERGER, et Vérène, femme de Christian BRINCKER. Nicolas II avait également un frère, Jean SYMETH.

Ce dernier s'était marié en 1677 avec une fille de Helfrantzkirch, Marie MEYER. Le couple eut de nombreux enfants et est à l'origine de la descendance actuelle des SIMET.

Propriétaire terrien, Jean SIMET procéda, en mars 1691, à l'échange de terres qu'il possédait au ban de Jettingen, avec Michel ROSENBLATT de Helfrantzkirch.

Au moins sept enfants naquirent de son union qui s'acheva avec le décès, en avril 1694, de l'épouse Marie MEYER.

Parmi les six garçons, trois laissèrent postérité. André prit pour épouse en 1716 Anne GULIGAG issue d'une ancienne famille du village. Ils eurent plusieurs enfants mais l'époux décéda jeune en 1721.

Adam, frère d'André, se maria deux fois. Sa première épouse, avec laquelle il s'unit en 1719, se nommait Barbe RUNSER. Elle décéda en 1728 après lui avoir donné cinq enfants. Sa deuxième femme, Elisabeth BURGERMEISTER, lui donna une fille Madeleine, née en 1733, et un fils Jean, né en 1736.

Enfin, le troisième, Jean-Georges, laissa postérité jusqu'à nos jours après avoir épousé en février 1709 à Jettingen Marie GULIGAG. Malgré une vie assez courte, le couple laissa six enfants nés entre 1710 et 1728 à Jettingen. Jean-Georges décéda pieusement en juillet 1730 et son épouse Marie GULIGAG le suivit dans sa tombe quatre ans plus tard.

Depuis quelque temps, Claude SIMET et son épouse remontent le fil des siècles à la recherche de leurs ancêtres.

Jean, Fils d'Adam s'était marié en premières noces avec Marguerite WESPISER et en secondes noces avec Catherine WIRTZ de Berentzwiller.

Leur branche passe par Joseph SIMET né en 1785 à Jettingen, fils de Jean et de Catherine WIRTZ, qui avait épousé en 1809 Marie-Eve LITZLER, issue d'une ancienne famille d'Oberdorf.

Si les SIMET sont aujourd'hui toujours présents à Jettingen, leur village d'origine, ils habitent aussi de nombreuses autres localités du Sundgau.

André GANTER