Notices de familles ( 1305 entrées )

Cladé - Claden - Gladt - Clad

Le nom de famille CLADÉ-CLADEN provient du prénom Claude. Il s'agit d'une variante typiquement alsacienne de ce nom de l'évêque de Besançon qui vivait au VIIè siècle. Il est bien représenté sous la forme CLAD dans les vallées vosgiennes du versant alsacien.

Une ancienne famille CLAD habitait à Linthal et à La Bresse. Une autre famille CLADE demeure à Ribeaugoutte dans le val d'Orbey.

L'église de Mariastein, lieu de pélerinage privilégié de beaucoup de familles de Haute-Alsace  

La souche sundgauvienne s'écrivait indifféremment CLADÉ ou CLADEN, même si aujourd'hui les CLADÉ et les CLADEN forment deux familles distinctes. Elle est déjà présente avant la guerre de Trente Ans, avec Thiébaut CLADÉ de Zillisheim. En l'année 1601, il figurait parmi les membres de la garnison chargée de la garde du château de Lure en Haute-Saône.

Ancienne famille de Hochstatt

Les CLADÉ sont une ancienne famille de Hochstatt. Dès 1642, Conrad CLADÉ vend, avec Conrad ANDRES et Thoman SCHLIENGER, une créance de 40 livres dûe par le maire de Zillisheim. L'acquéreur est un certain Adam SEYFRIDT de Mulhouse.

Nous trouvons, avant 1700, plusieurs couples CLADÉ ou CLADEN à Hochstatt: Chritian CLADÉ qui avait épousé Marie SCHWIMMER, Henri CLADÉ qui avait épousé Marie KÖENIG de Froeningen, Jean CLADÉ dit le jeune, époux de Marie SCHLIENGER, Jean CLADÉ dit le vieux, époux d'Anne BRODBECK originaire de Suisse, un autre Jean CLADEN dit le jeune, qui devint plus tard maire de Hochstatt et l'époux d'Anne NEYER, Michel CLADEN qui s'était uni en 1686 à Dornach avec Catherine MIESCH de Battenheim et enfin Thiébaut CLADEN époux d'Anne SCHWERTZIG.

Tous ces couples eurent de nombreux enfants dont malheureusement beaucoup moururent en bas-âge.

Le recensement de la seigneurie d'Altkirch de l'année 1698 indique que quatre familles CLADÉ vivaient à cette époque à Hochstatt: celles de Henri, Thiébaut, Jean et Michel. Le registre des fondations de messes anniversaires, conservé avec les registres paroissiaux de Hochstatt aux Archives Départementales du Haut-Rhin, ne comporte pas moins de treize messes fondées pour le salut de l'âme des porteurs du nom CLADEN.

Adam Gladen

Epoux de Suzanne HALMENGUETH, Adam GLADEN, bourgeois de Hochstatt, vivait également au XVIIè siècle. Ses enfants apparaissent dès le tout début des registres de baptême de la paroisse (1666). Parmi eux, Thiébaut, né en 1667, qui épousa une IGERSHEIM puis une WILHELM, et Jacques, né en 1670 qui s'unit à Rosine MIESCH puis à Madeleine STEUBLI originaire du Frickthal en Suisse.

L'un des enfants d'Adam était atteint, dès sa naissance, d'une hernie. Heureusement, alors qu'il était âgé d'un an et demi, un réducteur d'hernies passa dans la région. Il opéra le petit garçon qui fut guéri de son infirmité. Ce chirurgien qui se nommait Alexandre BILER opéra également avec succès les jeunes enfants de Jean WINCKLER et de Jean Henri SCHEIRLIN d'Illfurth.

La branche de Morschwiller-le-Bas est issue de Jacques CLADÉ qui avait épousé à Hochstatt en novembre 1736 Anne Marie GOLDSCHUE. Jacques était le fils de Jean CLADÉ dit le jeune, bourgeois de Hochstatt, et de son épouse Anne SCHULTZ. Anne-marie GOLDSCHUE était quant à elle originaire de Morschwiller.

Ils eurent plusieurs enfants dont un fils Jacques. Ce dernier épousa en 1765 à Morschwiller Catherine VOGT, fille de Joseph VOGT, vivant maintenant dans le village.

Un fils du couple, prénommé Jean-Jacques, né à Morschwiller en 1777, épousa en premières noces Marie Anne SALTZMANN et en secondes noces Catherine BURTZ.

Ils laissèrent une nombreuse descendance CLADÉ à Morschwiller, dont Jules CLADÉ gérant de société et père de Jean CLADÉ, industriel, chevalier de la Légion d'Honneur et commandeur du Nichan Iftikhar.

Hochstatt est le lieu d'origine de la famille Cladé-Claden  

En route pour l'Amérique

Le relevé des demandes de passeports nous apprend que Morand CLADEN, natif de Hochstatt, fit le 17 septembre 1860 une demande de passeport pour l'Amérique. Agé de 29 ans et journalier de métier, il comptait se rendre, pour s'y établir, à Cincinnati aux Etats-Unis. Il partit effectivement en octobre 1860 par Saint-Louis sans que l'on sache ce qu'il est devenu (DREYER).

André GANTER