Notices de familles ( 1305 entrées )

Blind

Le mot blind indique aujourd'hui la cécité. Il signifiait également sombre, caché. Doit-on en conclure que le premier porteur du nom était mal-voyant ou faut-il y rechercher un trait de caractère que l'on voulait ainsi mettre en évidence ?

Le mot était aussi utilisé comme nom de lieu par exemple dans le canton "Nidere Blinden" à Bisel ou le lieu-dit "Blindenhag" à Bréchaumont. Une rivière, qui prend sa source à Andolsheim et se jette dans l'Ill à Sélestat, se nomme la Blind. Mais elle doit son nom au latin "blandus", signifiant blanc, et représente l'eau blanche tout comme la Weiss ou le Blancrupt (Deutsches Wörterbuch für Elsässer).

Sondersdorf est l'un des villages d'origine de la famille Blind  

Deux souches sans descendance

De religion réformée, Conrad BLIND épousa Affre ARNOLD en 1600 à Muntzenheim. Le couple eut plusieurs enfants. Coupeur de paille de profession, Conrad se remaria en 1621 à Cunégonde SCHREYER qui lui donna encore deux enfants. Puis, avec la guerre de Trente Ans, le couple disparut du secteur.

En 1659, un certain Nicolas BLIND, né vers 1589, habitait Enschingen avec son épouse Appolinie JELSCH. Il était tisserand de profession et vivait avec ses cinq enfants, dont Jean né en 1649 et Martin né en 1651. En 1667, Nicolas Guillaume - peut-être fils de Nicolas - épousa à Spechbach-le-Haut Marie Thècle BINNA de la région de Fribourg (Suisse). Le dénombrement de 1698 ne mentionne plus la famille BLIND dans ce secteur. Une extinction par les mâles ou un déplacement vers d'autres horizons peuvent expliquer cette absence.

Jura Alsacien

Les grandes familles BLIND vivant aujourd'hui sont fixées le long du Jura Alsacien, entre Leymen et Winkel, avec une très forte densité à Sondersdorf, Vieux-Ferrette et Lutter. L'année du rattachement de la majeure partie de la Haute-Alsace à la France, en 1648, décéda à Leymen Antoine BLINDT. Originaire de Bourgogne, il avait fondé une messe anniversaire en faveur de l'autel de Saint Antoine en l'église de Leymen.

Son nom devait être différent dans sa région d'origine où l'on parlait le français. A Sondersdorf vivaient Jean BLINDT et son épouse Anne MEISTER. Une fille Marguerite leur vint au monde en 1644 et fut baptisée le jour même à Sondersdorf par un religieux de Luppach (relevés d'Emile RUETSCH). Après la venue de deux autres filles, le couple se fixa à Bouxwiller où naquit leur fils Martin en 1660.

A la même époque, deux autres couples BLIND dont l'époux se prénommait Jean vivaient à Sondersdorf. Toujours au milieu du XVIIè siècle, nous trouvons Marc BLIND, bourgeois, et sa femme Elisabeth HAMMEL. Sept enfants firent la joie des parents, dont un fils Fridolin qui naquit en 1661 et épousa en 1695 Anne Barbe WALCKER native de Winkel. Fridolin donna de nombreux petits-enfants à ses parents. Issu de la même famille, Jean BLIND s'était uni à Marie SANNER avant 1667, date de naissance de sa fille Marguerite.

Trois fils, Jean, Laurent et Léonard, assurèrent la postérité après avoir épousé respectivement Marie MOLLER de Raedersdorf, Marie SONTAG également de Raedersdorf et Marguerite SCHMID de Sondersdorf. La famille s'est fixée à Sondersdorf jusqu'à nos jours. Une branche a cependant émigré à Belfort après la guerre de 1870-1871; elle est toujours représentée dans le Territoire de Belfort.

Vers Walheim

Durlinsdorf abritait aussi une ancienne famille BLIND. En novembre 1649, Claude BLINDT, le fils de Martin, y épousait Barbe RUETSCH. Six ans plus tard, le couple donna naissance à un fils prénommé Jean. Il se maria en février 1681 à Walheim avec Marguerite MULLER. Afin de pouvoir jouir des droits réservés aux habitants, il prêta le serment de manance le 19 juillet 1681 devant la justice d'Altkirch. Le couple fit baptiser plusieurs enfants à Walheim où Jean habitait toujours en 1698, année où il fut recensé sur la liste des corvéables de la seigneurie d'Altkirch.

De Kiffis aux USA

Un certain Christian BLIND, bourgeois de Kiffis, fut admis en 1663 comme habitant de Roggenbourg. Il reçut le droit de bourgeoisie quelques années plus tard (LOJ). Filiale de la paroisse de Roggenbourg, Kiffis ne possède des registres paroissiaux qu'à compter de l'année 1788. A l'époque révolutionnaire, plusieurs familles BLIND habitaient au village. Jean BLIND, maréchal-ferrant, eut un fils Joseph né à Kiffis en 1786.

Ce fils, qui habitait au moulin de Kiffis, reprit le métier de son père et épousa en 1813 Catherine STEHLY de Wolschwiller. Parmi les enfants du couple, un fils Grégoire, né en janvier 1821, quitta le sol natal avec François Joseph BLIND, sans doute son frère. Tous deux se rendirent à New York en 1842. Quelques années plus tard, en 1854, Blaise BLIND sollicita un passeport pour la même destination.

Né en février 1821 à Kiffis, Blaise était le septième enfant de Michel BLIND et Marie Anne LINDER qui en comptaient dix. Michel, le père de Blaise, né en 1782 et laboureur de profession, s'était marié en 1808 avec Marie Anne, native de Wolschwiller. Les parents de Michel, Fridolin BLIND et Marie Anne née BLIND, eurent plusieurs autres enfants : François Pierre, cultivateur à Kiffis qui avait épousé en 1810 Marie Anne LUTZ de Lucelle, François Joseph le serrurier qui choisit comme épouse une fille de Fislis nommée Catherine SPRINGINSFIELD et Sébastien qui alla chercher sa femme Catherine MEISTER en Suisse, à Ederswiller. Fait notable, Sébastien était né le 14 juillet 1789 !

Les Blind de Pfettethouse

En 1669 naquit à Pfetterhouse Anne Marie BLIND, la fille de Jacques et de Catherine MATHÉ. Ce couple fut à l'origine des BLIND d'Altkirch que nous évoquerons plus loin. En 1674, Christian BLIND fut parrain de la petite Anne Marie, fille de Jean STEHLIN et Anne DIETEMANN. Le curé qui officia à cette époque eut la fâcheuse habitude de rédiger ses actes de baptêmes à l'inverse de la coutume. Il inscrivit d'abord les noms et prénoms du parrain et de la marraine, ce qui est déroutant pour le généalogiste qui pense y trouver les références des parents. Toujours à Pfetterhouse, nous trouvons Georges BLIND et sa femme Jeanne KLEIN qui eurent sept enfants de 1682 à 1691. Nous relevons de même dans ces registres les enfants du couple Jacques BLIND et Marie SCHWALLER.

Loin de là, à Eguisheim, fut célébré en août 1687 le mariage de Barthélémy BLIND, originaire de Pfetterhouse. Barthélémy prenait pour femme une veuve d'Eguisheim, Catherine GSELL. Les registres de baptêmes de la paroisse de Pfetterhouse ne débutant qu'en l'année 1668, il n'est pas possible de retrouver naissance et filiation de ce Barthélémy. Le couple eut des enfants à Eguisheim, en particulier un fils Jean qui se maria aux Trois Epis avec Catherine PIERREL de Labaroche et une fille Marguerite qui s'unit à Hattstatt à Nicolas WEHRLIN.

Au village de Pfetterhouse, les BLIND continuaient néanmoins à prospérer et ils étaient nombreux au XVIIIè siècle. En 1766, le maréchal-ferrant Jean BLIND fut soumis au tirage au sort de la milice provinciale, ayant la taille minimale requise de cinq pieds. Sans doute est-ce lui qui épousa en 1778 à Lucelle Marie Anne FLURY, la fille de l'aubergiste de Lucelle (relevés de Michel SCHMITT). Entre la création de l'état civil en 1792 et le milieu du XIXè siècle, pas moins de 27 mariages civils où l'un des conjoints était un BLIND furent célébrés en la mairie de Pfetterhouse.

Une petite énigme généalogique se rencontre à Seppois-le-Haut : le 29 mars 1818 décéda Jacques BLIND, 23 ans, au moulin du village. L'officier d'état civil précise qu'il était fils naturel de Monique GSCHWIND de Pfetterhouse mais que "le père est ignoré". Le patronyme de l'enfant permet cependant de cerner l'identité du père qui reste à trouver.

Jacques le meunier

Meunier de profession, Jacques BLIND vivait à Pfetterhouse en 1669 avec sa femme Catherine MATHÉ. Il décéda à Altkirch en novembre 1707, un an avant son épouse. En 1684, le couple habitait Altkirch où il fit baptiser sa fille Marie Catherine. Que s'était-il passé entre 1669 et 1684 ? Les registres d'Altkirch qui débutent en 1682 ne permettent pas de savoir si les autres enfants du couple sont nés dans la capitale du Sundgau mais le Livre d'Or du Jura nous indique qu'un Jacques BLIND fut meunier de Delémont en 1677 : la famille aurait donc séjourné dans le Jura Suisse. Jacques est qualifié en 1693 de maître meunier du moulin du milieu d'Altkirch, moulin appartenant aux nobles de Ferrette de la branche de Carspach.

Les déplacements ne semblaient pas rebuter le couple puisqu'en 1691 Catherine MATHÉ était à Pfetterhouse pour tenir sur les fonts baptismaux le petit Jean Michel BLIND, fils de Georges et de Jeanne KLEIN. Lors du dénombrement de 1698, Jacques BLIND fut imposé à Altkirch pour un quart d'attelage (deux chevaux).

Son fils Jacques fut à son tour meunier. Il tint le moulin de la ville, "molitoris in molendina Urbis" comme le nota le curé lors de son mariage en 1701 avec Anne Barbe RINCK. Un contrat de mariage fut rédigé à cette occasion; le futur promettait un douaire de cent florins à sa fiancée.

Dans ce contrat, le père de Jacques est qualifié de "Pfürter Müller" c'est à dire de meunier du moulin des Ferrette. Le couple eut neuf enfants, tous nés et baptisés à Altkirch. Sans doute frère de Jacques II, Pierre BLIND était également meunier à Altkirch. Son épouse Hélène DEIBER avait mis au monde trois enfants mais elle décéda en couches en 1705 à la naissance du quatrième, un garçon prénommé Valentin. Le veuf se remaria avec la fille de Nicolas MOHR, membre du magistrat de la ville. Le fils aîné du premier lit, prénommé François Joseph et né en 1701, constitua la troisième génération de meunier mais il mourut encore jeune à 42 ans. Sa femme, Marguerite BREDNLIN, originaire de Dannemarie, mit au monde dix enfants. Le dernier, la fille Françoise, naquit après le décès de son père.

Les registres d'Altkirch permettent également de connaître le couple Valentin BLIND et Hélène SALATIN. Bourgeois de la ville, Valentin y décéda en mai 1763. Avec son épouse, il eut quatre enfants nés à Aspach entre 1730 et 1738 (ALEXSYS) puis il s'installa à Altkirch où fut baptisé le fils Marc en 1741. Tailleur de pierre, ce dernier eut lui-même de nombreux enfants. Les relations entre les employeurs, les nobles de Ferrette, et les meuniers BLIND furent sans doute bonnes ainsi qu'en attestent les membres de la famille de Ferrette parrains ou marraines des enfants BLIND. La présence d'une famille BLIND à Carspach dans la seconde moitié du XVIIIè siècle (le couple Bernard BLIND et Anne Marie WEBER) est sans doute à mettre en rapport avec ces relations seigneuriales.

André GANTER

Blind

BLIND.

La famille Blind est présente dans le Sundgau à Sonderndorf et Durlinsdorf, où Jean, époux de Marie Sanner, et Marc, époux d'Elisabeth Hemmerlin, sont maîtres bourgeois au milieu du XVIIème siècle. Claude Blind, fils de Martin, épouse le 28 novembre 1649 Barbe Ruetsch à Durlinsdorf. Trois Blind se marient à Winkel après 1660. Salomé Blind épouse Léonard Schmitt le 17 janvier 1610 à Brunstatt. Agnès Blind épouse Michel Block le 7 octobre 1629 à Ferrette. Notre branche, de Pfetterhouse, est peut-être d'ascendance jurassienne: Jacques Blind était meunier de Délémont en 1677 et sa présumée fille Marguerite, épouse de Jean Dangel, le meunier de Moos, est native de Pleigne, dans le Jura. Sondersdorf vivaient Jean Blindt et son épouse Anne Meister. Une fille Marguerite leur vint au monde en 1644 et fut baptisée le jour même à Sondersdorf par un religieux de Luppach (relevés d'Emile Ruetsch). Après la venue de deux autres filles, le couple se fixa à Bouxwiller où naquit leur fils Martin en 1660.

A la même époque, deux autres couples Blind dont l'époux se prénommait Jean vivaient à Sondersdorf. Toujours au milieu du XVIIè siècle, nous trouvons Marc Blind, bourgeois, et sa femme Elisabeth Hammel. Sept enfants firent la joie des parents, dont un fils Fridolin qui naquit en 1661 et épousa en 1695 Anne Barbe Walcker native de Winkel. Fridolin donna de nombreux petits-enfants à ses parents. Issu de la même famille, Jean Blind s'était uni à Marie Sanner avant 1667, date de naissance de sa fille Marguerite. Trois fils, Jean, Laurent et Léonard, assurèrent la postérité après avoir épousé respectivement Marie Moller de Raedersdorf, Marie Sontag également de Raedersdorf et Marguerite Schmid de Sondersdorf. Durlinsdorf abritait aussi une ancienne famille Blind. En novembre 1649, Claude Blindt, le fils de Martin, y épousait Barbe Ruetsch. Six ans plus tard, le couple donna naissance à un fils prénommé Jean. Il se maria en février 1681 à Walheim avec Marguerite Muller. Afin de pouvoir jouir des droits réservés aux habitants, il prêta le serment de manance le 19 juillet 1681 devant la justice d'Altkirch. Le couple fit baptiser plusieurs enfants à Walheim où Jean habitait toujours en 1698, année où il fut recensé sur la liste des corvéables de la seigneurie d'Altkirch. Un certain Christian Blind, bourgeois de Kiffis, fut admis en 1663 comme habitant de Roggenbourg. Il reçut le droit de bourgeoisie quelques années plus tard (LOJ). Filiale de la paroisse de Roggenbourg, Kiffis ne possède des registres paroissiaux qu'à compter de l'année 1788.

Jacques BLIND.

Il épouse Catherine Mathé. En 1669 naquit à Pfetterhouse Anne-Marie Blind, la fille de Jacques et de Catherine Mathé. Meunier de profession, Jacques Blind vivait à Pfetterhouse en 1669 avec sa femme Catherine Mathé. Il décéda à Altkirch en novembre 1707, un an avant son épouse. En 1684, le couple habitait Altkirch où il fit baptiser sa fille Marie-Catherine. Que s'était-il passé entre 1669 et 1684 ? Les registres d'Altkirch qui débutent en 1682 ne permettent pas de savoir si les autres enfants du couple sont nés dans la capitale du Sundgau mais le Livre d'Or du Jura nous indique qu'un Jacques Blind fut meunier de Delémont en 1677 : la famille aurait donc séjourné dans le Jura Suisse. D'ailleurs, si les Blind sont implantés de longue date dans le Sundgau, Marguerite Blind, de Pleigne, dans le Jura, épouse le 21 janvier 1692 à Moos Jean Dangel, meunier de Moos, dont le père Jean était meunier de Pfetterhouse (1645-1654). Jacques est qualifié en 1693 de maître meunier du moulin du milieu d'Altkirch, moulin appartenant aux nobles de Ferrette de la branche de Carspach. Les déplacements ne semblaient pas rebuter le couple puisqu'en 1691 Catherine Mathé était à Pfetterhouse pour tenir sur les fonts baptismaux le petit Jean Michel Blind, fils de Georges et de Jeanne Klein. Lors du dénombrement de 1698, Jacques Blind fut imposé à Altkirch pour un quart d'attelage (deux chevaux). Son fils Jacques "le Jeune" fut à son tour meunier. Il tint le moulin de la ville, "molitoris in molendina Urbis" comme le nota le curé lors de son mariage en 1701 avec Anne Barbe Rinck. Un contrat de mariage fut rédigé à cette occasion; le futur promettait un douaire de cent florins à sa fiancée. Dans ce contrat, le père de Jacques est qualifié de "Pfürter Müller" c'est à dire de meunier du moulin des Ferrette. Le couple eut neuf enfants, tous nés et baptisés à Altkirch. Sans doute frère de Jacques "le Jeune", Pierre Blind était également meunier à Altkirch. Son épouse Hélène Deiber avait mis au monde trois enfants mais elle décéda en couches en 1705 à la naissance du quatrième, un garçon prénommé Valentin. Le veuf se remaria avec la fille de Nicolas Mohr, membre du magistrat de la ville. Le fils aîné du premier lit, prénommé François-Joseph et né en 1701, constitua la troisième génération de meunier mais il mourut encore jeune à 42 ans. Sa femme, Marguerite Brendlin, originaire de Dannemarie, mit au monde dix enfants. Le dernier, la fille Françoise, naquit après le décès de son père. En 1674, Christian Blind, époux de Marie Feny puis de Marie-Eve Enderlin, née à Moos le 23 mai 1654, fut parrain de la petite Anne Marie, fille de Jean Stehlin et Anne Dietemann. Le curé qui officia à cette époque eut la fâcheuse habitude de rédiger ses actes de baptêmes à l'inverse de la coutume. Il inscrivit d'abord les noms et prénoms du parrain et de la marraine, ce qui est déroutant pour le généalogiste qui pense y trouver les références des parents. Toujours à Pfetterhouse, nous trouvons Georges Blind et sa femme Jeanne Klein qui eurent sept enfants de 1682 à 1691. Nous relevons de même dans ces registres les enfants du couple Jacques Blind et Marie Schwaller.

Barthélémy BLIND.

Fils de Jacques, Barthélémy Blind a contracté mariage avec Catherine Gsell, qui avait épousé en premières noces François Marck le 11 novembre 1680 à Eguisheim. Il est le père d'Anne-Marguerite (10.4.1688 à Eguisheim), qui épouse Nicolas Wehrlin à Hattstatt, de Jacques (24.7.1689), de Jean (3.12.1691), de Marie-Barbe (30.10.1695) et de Jean-Michel (29.8.1697) qui épouse une Brucker de Niedermorschwihr en 1723. Dans les années 1680, Catherine Mathé est marraine de Jean-Georges Blind de Georges et Jeanne Klein. Ce couple Blind x Klein a sept enfants entre 1682 et 1691 à Pfetterhouse. En 1674, Christian Blind est parrain d'Anne-Marie Stehlin. Un autre couple, Jacques Blind et Marie Schwaller, a des enfants dans les années 1680.

Jean BLIND.

Fils de Barthélémy, il est né le 3 décembre 1692 à Eguisheim. Pierre Thomas et Michel André sont témoins de son mariage avec Catherine Pierrez, dans l'église des Trois-Epis. Il a eu Catherine (1.3.1724, p: Michel Jean Pierrel et Marguerite Laurent Perrin), Catherine (25.4.1726, p: Nicolas Pierre Florence, Catherine Claude Demangeat), Elisabeth (20.8.1728, p: Pierre et Marguerite Pierrel, ses oncle et tante), Jean (26.5.1738, p: Jean Bato et Anne de Christé), Marguerite (21.1.1725, p: Nicolas Pierrel et Catherine Claude Demangeat, soldat au Hohneck) et Marguerite (15.1.1731, p: Georges Pierrel et Marguerite Girard). Les fossoyeurs Dominique et Jean-Nicolas Blaise sont témoins du décès.

Marguerite BLIND.

Fille de Jean, Marguerite Borgne, après avoir eu un enfant illégitime avec Antoine Munier, s'est remariée le 27.9.1764 à Antoine Minoux (2.3.1732 à Labaroche).

Notes:

Marguerite Borgne, épouse Jacques Piedrouge, met au monde Nicolas le 17 novembre 1727 à Labaroche.

Nicolas GHERSI