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Ellerbach - Ellenbach

Cet ancien nom de famille sundgauvien provient sans doute du village d'Elbach.

Situé entre Retzwiller et Reppe, il se nommait, à l'époque où les noms de famille apparaissaient, Ellenbach (Elnbach 1271, Ellenbach 1272).

Les ELLERBACH et ELLENBACH sont donc des habitants d'Elbach qui ont quitté cette localité pour s'implanter ailleurs. A priori, ils ne sont pas partis bien loin puisque les plus anciennes mentions situent la famille à Sternenberg et Soppe-le-Bas.

Elbach est le lieu d'origine des ELlerbach qui ont essaimé un peu partout dans le Sundgau  

Le vallon de Soultzbach

Les archives de la ville de Mulhouse conservent une procédure engagée par Wilhelm ELLERBACH de Sternenberg en 1557. Parmi les témoins, cet acte mentionne Michel ELLERBACH de Soppe et Diebolt ELLERBACH de Guewenheim.

Dès 1562, Wilhelm ELLERBACH de Soppe-le-Bas constituait une rente annuelle en faveur du chapitre de Thann. Cette rente, d'un montant d'une livre et dix sols, était garantie sur des prés lui appartenant au ban de Soppe.

En l'an 1581, Diebolt MEYER de Soppe-le-Bas constitua une rente annelle de trois livres en faveur du même chapitre de Thann. Le cens annuel était versé le jour de la Saint-Georges et le capital était garanti par la maison et des terres appartenant au dit MEYER. Parmi les voisins bordiers, on trouve Jacob ELLERBACH (BERGHA 14).

En 1637, pendant la guerre de Trente Ans, Mathis ELLERBACH de Soppe devait aux héritiers du commerçant Ezechiel SCHMITT de Thann la somme de 12 livres. Non loin de Soppe, à Guewenheim, le curé ayant officié après la guerre de Trente Ans eut l'idée de noter en 1679 l'état des familles du village. On y retrouve Catherine DONDER épouse de Conrad HABERSETZER. Elle était la fille d'Erasme DONDER de Diefmatten et de son épouse Marie ELLERBACH (BERGHA 43).

Le village de Gildwiller

Le village de Gildwiller était le siège d'une paroisse très étendue, comprenant les villages de Falkwiller, Sternenberg, Hecken et Diefmatten. Malheureusement, les registres anciens sont perdus et ceux conservés aux Archives Départementales ne commencent qu'au début du XVIIIè siècle. Ils ont été transcrits par Suzanne ALLEMANN de Saint-Louis. Les ELLERBACH y apparaissent épisodiquement.

Plus loin dans le temps, en 1698, nous connaissons André ELLENBACH, paysan à Gildwiller. C'est sans doute lui qui est cité comme époux de Maria BUSINGER dans la généalogie descendante de la famille HAENNIG, généalogie réalisée avant la Révolution et conservée au musée d'Altkirch.

Mais les ELLERBACH sont plus anciens dans ce secteur puisque dès 1609 Valentin ELLERBACH de Falkwiller constituait une rente au profit du chapitre rural du Sundgau. Aux archives de Thann, les anciens registres paroissiaux de la ville conservent la trace du mariage passé dans la collégiale Saint-Thiébaud en 1636 entre Elisabeth ELLERBACH de Diefmatten et Peter TSCHOLI de Willer. Un Hans ELLERBACH est aussi cité à Burnhaupt en 1637.

La fondation Haenning

En 1627, Thiébaud HAENNIG de Dannemarie fonda une bourse pour les membres de sa famille. Les ELLERBACH pouvaient y prétendre, suite au mariage d'un Mathias ELLERBACH avec une Catharina MELCKER, nièce du fondateur. Mathias eut un fils Conrad qui épousa Marie TONDRE.

Ce couple eut à son tour trois enfants : André, Anna épouse de Jacques-Béat SCHIRCH, et Catharina femme de Johannes SCHNOEBELIN de Hecken. Ces trois frères et soeurs eurent de nombreux descendants parmi les familles DITNER, JENN, HEINRICH, DEYBER, WERNER, BURY, SCHNOEBELEN et WADEL.

Jean-Baptiste Ellerbach, fondateur de l'institut Sonnenberg de Carspach et historien  

Le "KNEIPP" Alsacien

Né en 1850 à Guevenatten, Jean-Baptiste ELLERBACH est connu des historiens par ses travaux, et plus particulièrement par son important ouvrage sur la guerre de Trente Ans en Alsace.

Curé de Carspach, il y construisit une institution de santé prenant en compte la méthode KNEIPP, propriété plus connue sous le nom d'Institut Sonnenberg. La Société d'Histoire de la Hochkirch à Sierentz a publié en 1987 une biographie de ce personnage.

A Froeningen

Le village de Froeningen abritait une ancienne famille ELLERBACH, parfois orthographiée ELLENBACH. Les registres de cette commune, qui remontent en 1685, indiquent que dès cette époque les ELLERBACH étaient très nombreux.

Notons par exemple Diebolt ELLERBACH qui avait épousé Magdalena SCHIFFER de Bendorf, dont les enfants se marièrent à Froeningen avant 1700. Parmi eux, un fils Diebolt épousa en secondes noces une SURER de Bettlach.

Citons aussi Jacob ELLERBACH qui se maria en l'église de Froeningen en janvier 1694 à Margaretha LOGO, immigrée Suisse venue du canton de Soleure. La généalogie exhaustive des ELLERBACH de Froeningen ne pourra pas être réalisée sans l'apport des actes notariés, tant les registres paroissiaux sont mal tenus et donnent peu d'indications.

André GANTER