Notices de familles ( 1305 entrées )

Ihler

IHLER.

Le patronyme Ihler peut être dérivé de l'allemand Ohler, transformé plus tard en Ehler, Euler, puis (rarement) par Ihler: on retrouve cete forme en Allemagne, ou alors, il s'agit à l'origine du nom donné à "celui qui pêche sur la rivière de l'Ill", en allemand, Iller, avec des variantes telles Yller, Yhler, Isler ou Iller, avant que celui-ci ne se fixe définitivement en Ihler. Dans sa "Chronique de Thann", le père Malachie Tschamser (1678-1724), raconte que les Ihler sont déjà signalés à Thann dès 1525. Parmi les Ihler, Henri (1576), André (1597), Jean (1611), Adam (1612), Martin (1614) et Thomas le Jeune (1619) sont bangards de Thann. En 1625, alors que Thann est encore possession autrichienne (elle l'est depuis trois siècles, après avoir appartenu à la famille de Thiébaut de Ferrette depuis sa fondation au XIIème siècle), on trouve un certain Hans Ihler et son fils Hans Conrad, en 1631 Marten Iller, bourgeois de Thann. Barbe Ihler épouse Bernard Guggenberger avant 1629. De 2450 habitants en 1621, la population est tombée à seulement 500 en 1639, pour remonter jusqu'à 1150 lors du recensement, dont presque 600 de moins de 20 ans. C'est à partir de 1619 que Thann connaît les premières affres de la guerre. Sa situation stratégique lui vaut d'être fréquemment traversée par de nombreuses armées, et l'on sait que les soldats, souvent recrutés parmi la lie de la population, profitent de leur position de force pour se défouler chez les habitants. Cette année là, on observa, sans doute avec inquiétude, le passage de soldats Wallons et Flamands (1000), d'Espagnols (7000) qui se dirigent vers la Bohême. En 1621, Mansfeld, adversaire de l'empereur d'Autriche, occupe la région, menaçant Thann par le nord. Aussi, le 15 janvier 1622 l'archiduc Léopold d'Autriche se rend à Thann, ou le grand bailli vient de créer une compagnie de 600 hommes. La population assiste à tous ses préparatifs, et les sentiments des habitants sont aisément imaginables. Heureusement, Thann ne subira aucun combat dans l'immédiat, Mansfeld ayant quitté l'Alsace. Mais dans le même temps, le royaume d'Autriche met à contribution ses habitants pour l'effort de guerre, et la dîme augmente de façon vertigineuse, saignant un peu plus les paysans. L'ennemi, pendant ce temps, se prépare, et la France s'allie à la Suède. L'Autriche se prépare elle aussi, et un nouveau commandant de la place de Thann est nommé, l'Italien Albertini. Soudain, tout s'accélère : dès l'été 1632, des troupes françaises traversent Thann, suivies de peu par les Suédois, qui conquièrent l'Alsace, descendant du nord vers le sud, pillant, brûlant et massacrant tout sur leur passage. Thann, qui est au sud, accueille de très nombreux fugitifs, arrivés précipitamment. Le 30 décembre 1632, le commandant de Thann, Metternich, qui ne dispose que de 360 hommes dont 160 à cheval, refuse de se rendre. Les Suédois bombardent Thann, semant l'effroi parmi la population. Les Suédois entrent dans Thann le 1er janvier 1633, et imposent immédiatement une contribution de guerre exceptionnelle, ainsi que le rendu de toutes les armes. Le 27 février, les bourgeois de Thann sont tous, sans exception, appelés à prêter le serment de fidélité à la Couronne de Suède, à l'hôtel de ville. Les choses se dégradent un peu plus quand le gros de l'armée quitte Thann, ne laissant derrière elle que des garnisons composées de soldats " ivres morts jour et nuit ", et qui se comportent de façon " peu chrétienne et tyrannique ", à l'exemple même de leurs officiers qui font pareil, et même de leur commandant qui exige des monceaux de victuailles et dix domestiques à son service quotidien ! Fin 1633, les autorités somment les réfugiés thannois, dans de nombreuses villes, à regagner Thann sous peine de confiscation de leurs biens. L'automne voit les Suédois quittant la ville, chassés par les Italiens et les Espagnols, alors du côté de l'Autriche. Les Suédois réoccupent Thann après la Bataille de Wattwiller, en mars 1634. Paradoxe de l'époque, si la France est l'alliée du Roi de Suède, elle ne l'est pas des croyances religieuses de ces suédois, " ennemis de la foye catholique, apostolique et romaine ". Coupant l'herbe sous le pied des suédois (Richelieu entend bien s'approprier l'Alsace en signant des accords avec les villes alsaciennes au détriment des Suédois), Thann passe sous protectorat français à l'issue d'une sombre nuit d'octobre 1634. Cette nuit là, 70 soldats suédois sont égorgés par les Français. La ville est sommée de se rendre à la France, et elle n'hésite pas longtemps, les Suédois ne l'entendant pas de cette oreille et menaçant leurs vies. Les conditions de la reddition ne sont pas trop mauvaises, et Thann est alors occupée entièrement par les Français, qui font tout pour avoir de bonnes relations avec les habitants. Hélas ! Si les Français s'attirent les faveurs des Thannois, les possesseurs en titre de l'Alsace, les Autrichiens, ne l'entendent pas de cette oreille. Thann est une fois de plus occupée, cette fois-ci par les Lorrains, alliés de l'Autriche. Cette occupation durera 4 longues années, les pires de la guerre pour les Thannois. La famine règne, les gens en étant même réduits à manger des racines et des plantes sauvages, et même, parfois, des cadavres. La population diminue à vue d'oeil, et le chaos s'installe. Au printemps 1639, la ville capitule enfin face aux français, le 3 mai exactement. Thann compte alors 102 bourgeois, 5 nobles et 16 ecclésiastiques. La vie reprend peu à peu, même si des troupes prenant leurs quartiers d'hiver circulent souvent à Thann, et que les contributions à la guerre restent lourdes. Car le conflit n'est pas terminé, il s'est juste éloigné. En 1659, sans doute afin de bien montrer au peuple qui est le nouveau propriétaire et seigneur, a lieu le recensement des habitants de la seigneurie de Thann. En effet, ces territoires viennent d'être offerts (en 1658) par un tout jeune Roi, déjà brillant comme le soleil qui deviendra son emblème, Louis XIV, à son favori, le cardinal Mazarin. Louis XIV est le grand vainqueur de la guerre de Trente ans, et l'Alsace est française depuis 1648. Ce recensement indique cinq chefs de famille portant le nom de Ihler (deux Ihler et trois Isler) résidents à Thann. En 1673, un événement va marquer les esprits de la petite communauté thannoise. Le château de l'Engelbourg, qui surplombe la ville depuis des siècles, mais qui est en piteux état depuis longtemps, est démoli sur ordre de Louis XIV en 1673, au grand dam des habitants. A la première mine qui explose, la maison et les dépendances s'effondrent ; à la seconde, c'est la tour qui chancelle, avant de choir à la troisième, et de se briser en plusieurs morceaux qu'on peut voir encore aujourd'hui. L'un de ces morceaux, tronçon annulaire du beffroi, reste curieusement debout sur sa tranche, tel un oeil surveillant du haut de sa colline les thannois, qui lui donneront le nom de " L'oeil de la sorcière ".

-Thomas Ihler le "jeune", bangard en 1619, est probablement le père de Jean (1617), vigneron, et de Thomas (1615). Jean Ihler, vigneron, recensé en 1659 âgé de 42 ans, avec 5 enfants de moins de 20 ans et 4 de plus de 20 ans, époux d'Agnès Larger le 4 juin 1640, devant Jean-Jacques Willemann le "statthalter" et Simon Rauch, est le père d'Anne-Marguerite (20.3.1641, p: Sigismond Steiger et Anne-Marguerite Lüffer, épouse de Thomas Ihler), Anne-Marie (26.5.1642, p: Sigismond Fautsch et Anne-Marie Guggenberger), Jean-Nicolas (26.9.1646, p: Nicolas Michel et Ursule Guggenberger), Marthe (cc.1651, p: Jean-Thibaud Sengelin et Barbe Guggenberger), Ursule (cc.1650, p: Georges Grotschan et Ursule Guggenberger) et un mort-né (27.10.1647, p: Georges Grotschan et Anne-Marie Guggenberger). Thomas épouse Anne-Marguerite Lüffer le 23 février 1637, devant Simon Rauch et Sigismond Steiger.

-Sigismond épouse Anne-Marie Schuoster, qui lui donne Marie-Jacobé (22.1.1658, p: Nicolas Hegelin et Jacobé Ihler), Nicolas (8.1.1660, p: Nicolas Hegelin et Catherine Ihler), Jean (13.12.1661, p: Jean Fornleuther et Marguerite Arnold), Anne-Catherine (4.1.1664, p: Jean-Jacques Tschann, "coriarius", et Anastasie Ihler), Joseph (2.4.1667, p: Jean-Jacques Feriath et Marguerite Arnold), Jean-Pierre (15.7.1669, p: Jean-Jacques Baechelen et Barbe Steff), Jean-Béat (6.7.1673, p: Béat Fischer et Barbe Steff), Anne-Marie (2.4.1676, p: Jean Weichmann et Jacobé Dislinger), Joseph (20.10.1677, p: Béat Fischer et Jacobé Weichmann), Anne-Marie (23.7.1680, p: Nicolas Weichmann et Catherine Heisch), Anne-Barbe (26.7.1682, p: Jean-Louis Klebsattel et Catherine Heisch) et Anne-Barbe (20.1.1675, p: Béat Fischer le chanoine et Anne-Barbe Steffan).

-Adam Ihler épouse Barbe Schmitt. Veuve, son épouse est recensée en 1659, octogénaire, avec deux enfants de plus de 20 ans. Les deux seuls Ihler de cette génération qui ne sont pas recensés étant Adam (cité en 1648) et Sigismond (cc.1605) époux Nieppein, il s'agit probablement des deux enfants de cette Barbe Schmitt. Sigismond Ihler (qu'il ne faut pas confondre avec l'autre) épousa Salomé Nieppein, Elisabeth Kirchmeyer étant la marraine de son fils. Agathe Nieppein est marraine en 1625 et 1628, et Jean Niebein, "cantor", est parrain en 1627, et prévôt du chapitre de Thann de 1637 à 1656. Son prénom lui fut donné en l'honneur de Sigismond d'Autriche, seigneur de Thann, dit Sigismond-le-Riche, fils de Frédéric IV de Habsbourg, qui régna sur Thann de 1463 à 1490. C'est à lui que l'on doit la création des armoiries de Thann. Sigismond Ihler a dû naître dans les années 1600/1610, peut-être un peu avant, puisque son fils Jean-Thiébaut naît en 1631.

Ce fils, Jean-Thiébaut (1631, p: docteur André Schenck et Elisabeth Kirchmeyer), boucher, recensé en 1659, âgé de 28 ans, 2 enfants de moins de 20 ans, a épousé Catherine Eberhard, fille du boulanger de Thann, en 1656, puis Anne-Marie Guggenberger le 16 août 1666. Du premier mariage, il a eu Jean-Thibaud (25.1.1658), boucher, qui épouse Marie-Christine Wegler le 28 août 1685 à Thann, Jean-Michel (26.10.1660), Jean-Georges (3.2.1664), Corneille (18.3.1662) et Sigismond (16.4.1659-4.8.1724), boulanger de pain blanc, qui épouse Anne-Jacobé Lotz, fille du boulanger de Thann, le 15 mai 1684. Le parrain de deux de ses fils, en 1659 et 1660, est le "sieur Sigismond Gobel", bourgmestre de Thann 25 ans plus tard. Du second mariage, il a eu quatre enfants: François-Thibaud (15.5.1673), Marie-Madeleine (8.8.1667), Marie-Madeleine (13.1.1669) et Jean-Gaspard (26.1.1671), boucher, qui épouse Hélène Meyer le 26 septembre 1709 à Cernay.

Ce Jean-Gaspard (26.1.1671) aura une nombreuse descendance à Cernay, dont un fils Rudolf, boucher, baumestre et conseiller de Cernay, François, teinturier, Joseph, cordonnier, Ursule qui épouse en secondes noces Conrad Lisch, meunier, bourgeois de Cernay comme ses beaux-frères, et Hélène, qui épouse François Augustin. Anne Marie Guggenberger, se remarie en 1677 avec Conrad Fautsch, conseiller à Cernay. Sigismond Ihler épouse Anne-Jacobé Lotz (1.3.1666-18.12.1728) le 15 mai 1684 à Thann. En septembre 1686, Sigismond Ihler, jeune époux d'Anne-Jacobé Lotz, achète au bourgeois de Thann Mathieu Rost, pour la somme de 900 LBS (livres bâloises) une maison sise "in den Forderen gassen". Sigismond est boulanger de pain blanc, et en 1697, il s'oblige devant notaire à verser 90 LBS à la fondation de l'abbé Wagner. En garantie, il fournit des vignes situées au Rangen. Le 13 février 1698, Sigismond, avec accord de son épouse Anne-Jacobé Lotz, donne à Michael Meyer, bourgeois et boucher de petites bêtes à Thann, des prés sis au-dessus du moulin "der Walckhen bey der brückhlin Thanner bans gelegen ein seit dem mühlen Teüch, anderseit det Stross, oben spittz sich aus auff die strass un Teüch, unden auf das brüchlin", en échange d'une maison que celui-ci lui a donnée en 1696. Ces prés appartenaient donc à l'origine à la famille de Jacobé et ont sans doute fait partie de sa dot. Par ailleurs, Sigismond contracte aussi des dettes, il est ainsi le débiteur de Jean Thiébaut Rauch, un bourgeois de Steinbach, en 1710. Sigismond Ihler et Jacobé Lotz eurent treize enfants, dont sept contractèrent mariage (trois parmi les non-mariés moururent en bas âge, un, Jean-Michel, était aveugle à l'âge de 24 ans et ne s'est à priori pas marié, on ne sait rien sur les deux autres, Madeleine et Jean-Adam). Parmi les mariés, cinq eurent une descendance : Anne-Marie (1685-1728), épouse du boucher François Bourselet (ou Bursalet), sept enfants dont au moins deux décédés en bas-âge, Jean-Thiébaut, boulanger de pain blanc (1688-1768), grand-père des Généraux Ihler, époux de Marie-Anne Schott, 10 enfants dont seulement trois se marièrent (deux devinrent frères capucins), Marie Catherine (1693-après 1735), épouse de Jean Thiébaut Bur, boulanger de pain blanc, cinq enfants dont un décédé en bas-âge, Michel Bernard (1695-après 1775), conseiller au Magistrat de Thann.

Jean IHLER.

Jean Ihler (cc.1585) était tanneur. Il épouse Barbe Bruch vers 1609. Jean Ihler est père d'Anne (7.5.1610), Jean-Jacques (25.7.1612), Valentin (14.6.1615), Sigismond (8.10.1620), Nicolas (29.2.1624) et Ursule (13.1.1627, p: Jean Wagner et Ursule Küotter). En 1621, Baltheser Bechle, de Cernay, tuteur des enfants et de la veuve de feu Georges Bruch, l'aubergiste, Anna Ströller, et Hanns Ihler, bourgeois de Thann, beau-frère de la veuve, vendent à Jacob Strub, bourgeois d'Uffholtz, pour la somme de 2000 LBS leurs droits de succession. Heinrich Zibelin, assisté de son beau-frère Sébastien Hürt de l'Oelnberg, épouse par contrat vers 1623 Anna Ströller, veuve de feu Geörg Bruch, l'aubergiste, assistée de Hanns Ihler, son beau-frère. En 1624, Heinrich Zibelein, bourgeois et aubergiste au Saumon à Cernay, déclare devoir à son beau-frère Hanns Ihler, bourgeois et tanneur à Thann, la somme de 200 LBS. Il est question d'un acte passé entre Hanns Ihler et Lorentz Lothammer, bourgeois d'Aspach-le-Bas.

-Son fils Sigismond Ihler, qui épouse Anne-Marguerite Rossgart le 28 mai 1642, devant Simon Rauch, est recensé en 1659, comme manouvrier de profession, âgé de 40 ans, père de trois mineurs: Jean-Melchior (6.7.1643, p: Melchior Gersbach et Agathe Tschupp), Agathe (12.8.1644, p: Jean-Thibaud Hegelin et Agathe Tschupp), Anne-Marguerite (5.1649, p: Nicolas Hegelin et Marguerite Arnold), Nicolas (16.9.1645, p: Nicolas Michel et Ursule Guggenberger), un mort-né (8.1.1648, p: Jean Fautsch et Marguerite Arnold), Catherine (27.1.1651, p: Nicolas Hegelin et Marguerite Arnold), Jean-Thibaud (16.1.1646, p: Thibaud Sengelin et Catherine Arnold), qui épouse Christine Baechelen. De ce mariage, Jean-Thibaud eut Marie-Catherine (25.11.1678), Marie-Marguerite (11.12.1680), Jean-André (24.3.1685), Marie-Jacobé (12.6.1688) et Anne-Marie (28.10.1682), qui épouse le tanneur Jean-Georges Armspach le 27 mai 1698 à Cernay, puis Henri-Rodolphe Meyer le 7 janvier 1715.

Jean-Jacques IHLER.

Fils de Jean, il épouse Marie Griesbach le 17 novembre 1636, devant Simon Rauch et Jacques Betsch, de Spechbach-le-Bas. Il se remarie avec Catherine Tschobb le 10 février 1637, et apparaît dans les archives notariales pour la première fois en mars 1640. Il achète au meunier Fridtman, de Fellering, deux "lits de champs", alors qu'à la même époque, c'est la dame Catherine Sifferlé qui, elle, lui vend deux autres "lits de champs". Ces lits de champ sont sans doute des portions de terres, sur lesquelles on peut faire pousser notamment de la vigne, une occupation fréquente chez toutes les personnes aisées, même si cela n'est pas leur métier. Il y est dit bourgeois et tanneur à Thann. L'indication de sa profession peut laisser penser que son père était Hans Ihler, puisque celui-ci, plus âgé, était également tanneur et que, on le sait, les professions étaient fréquemment héréditaires à l'époque. Jean-Jacques et Adam Yller, de Thann, sont les créanciers de feu Jean-Georges Uebellendt en 1648. En 1657, c'est par un document en très mauvais état que l'on retrouve Jean-Jacques, qui enregistre à son profit l'obligation d'un certain Jacob Betsch, bourgeois de Spechbach-le-Bas, de lui verser un capital de trois doublons, chacun compté à six florins, ainsi qu'un quartaut de blé. Ces obligations étaient fréquentes, en échange de dons de maisons, de terres, prêts ou autres échanges. Il est cité lors du recensement de 1659, âgé de 47 ans, père de 7 enfants de moins de vingt ans et d'un de plus de 20 ans. Il est père de Barbe (16.11.1637, p: Matthieu Jost et Barbe Schnoebelen), Marie-Catherine (8.4.1639, p: Martin Hegelin et Marie-Catherine Heisch-4.7.1704 à Thann), Jean-Jacques (21.10.1640, p: Jacques Hügelin et Anne-Marie Rosengart), Marie-Jacobé (17.7.1642, p: Wolffgang Guggenberger et Marie-Jacobé Gassmann), Jean-Théobald (4.11.1643, p: Thibaud Hürth et Marie-Jacobé Gassmann), Jean-Jacques (28.12.1646, p: Matthieu Jost et Ursule Guggenberger) et Anne-Marguerite (12.9.1653, p: Matthieu Jost et Marie-Catherine Heisch).

-Sa fille Marie-Catherine épouse Jean-Jacques Tschann, tanneur, le 17 mai 1661, puis Jean-Pierre Bechelin le 12 mai 1667, et elle aura quinze enfants.

-Son fils Jean-Jacques (21.10.1640) est le père d'Anastasie Ihler, qui a épousé vers 1678 Jean-Thibaud Mambré: inventaire et partage au décès d'Anastasie Ihler, épouse de Jean-Théobald Mambre, bourgeois de Cernay, devant le sieur Jean-Jacques Yller, son père, conseiller de Thann, le 17 décembre 1680.

-Son fils Jean-Thibaud (4.11.1643 à Thann), tanneur, épouse Anne-Marie Heig le 22 septembre 1671. Les parrain et marraine de ses enfants sont son beau-frère par alliance Joseph Tschann, tanneur, et sa soeur Anne-Marguerite Ihler (12.9.1653). Jean-Thibaud est père d'Anne-Marie (1.6.1672), Jacobé (7.12.1673), Jean-Thibaud (27.10.1674), Jean-Michel (29.9.1678), Jean-Pierre (19.9.1680), Jean-Joseph (15.9.1682), qui épouse Anne-Catherine Waeckerler en 1710, Anne-Marie-Agathe (14.12.1684), Marie-Marguerite (12.11.1686), Marie-Ursule (2.3.1692) et Anne-Marguerite (10.3.1689), qui épouse François-Joseph Nansé le 3 février 1711 à Altkirch, puis Marc Schacherer le 21 mai 1720, toujours à Altkirch.

Anne-Barbe IHLER.

Fille de Jean-Jacques, elle épouse Jean-Jacques Keller vers 1655.

Nicolas GHERSI & Frédéric THÉBAULT