Notices de familles ( 1305 entrées )

Libis - Lybis

Cette ancienne famille, dont le nom porte la racine Lieb (amour) est bien localisée de Bettlach à Sondersdorf en passant par Ferrette.

Une famille ancienne à Ferrette

Avant la guerre de Trente Ans, les LIBIS étaient déjà présentsà Ferrette, et le nom est attesté dès 1431 à Ligsdorf où un pré s'appelait le LIBISMATT (STOFFEL).

En 1600 le maire de Ferrette était un LYBIS.

 

Cette année là il se remarie à la fille du garde forestier de la ville.

A l'époque du rattachement de l'Alsace à la France (1648) Bourcard LYBIS et son épouse Marie FREYTAG habitaient Ferrette et leurs enfants furent baptisés par les récollets de Luppach (relevé de M. RUETSCH en cours).

A la fin du XVIIè siècle, Henri LIBIS, bourgeois de la ville, se fit attribuer comme armoiries un blason portant "d'azur aux deux lettres H et L d'or, rangées en fasce, accompagnées de deux étoiles de même, l'une en chef et l'autre en pointe" (Armorial de la Généralité d'Alsace).

Au siècle suivant naissait Jacques Joseph LIBIS qui se destina à la prêtrise. Vicaire de Sondersdorf puis de Ligsdorf, il fut contraint d'émigrer pour ne pas avoir à prêter le serment révolutionnaire. Il revint en Alsace en 1800 et mourrut en 1813 comme curé de Seppois-le-Bas (KAMMERER).

La cloche de Steinsoultz

Le 14 juillet 1720, alors que Jean Jacques GOETSCHY originaire de Suisse était le chargé d'âme de la paroisse, on baptisa deux nouvelles cloches destinées à l'église paroissiale de Steinsoultz.

La première, dédiée au patron de la paroisse Saint Nicolas, eu pour parrain Antoine DE FLAXLANDEN de Durmenach, et pour marraine Marguerite LIBIS de Ferrette (FUES).

La paroisse-mère de Saint-Blaise

Située entre Bettlach et Linsdorf, l'ancienne église paroissiale du hameau de Saint Blaise, que l'on appelait Lulliskirch, servait aux fidèles des villages de Fislis, Linsdorf et Bettlach.

Les registres paroissiaux anciens ont malheureusement été perdus et seuls sont conservés aux Archives Départementales les doubles qui commencent en 1773.

Dès le début de ces registres on constate la très forte implantation des familles LIBIS.

De 1773 à 1779 pas moins de trente baptêmes concernent des enfants LIBIS, dont des jumeaux, Pierre et Paul, en 1777.

Dans la même période douze mariages où l'un des conjoints est un LIBIS sont célébrés à Saint Blaise (huit garçons et quatre filles).

Enfin, toujours aux mêmes dates, trente sept LIBIS, dont la plupart enfants en bas-âge, sont inhumés dans les cimetières de Fislis et de Saint Blaise.

De Fislis étaient originaires plusieurs curés des XVIè et XVIIè siècles (KAMMERER).

Dans le dépouillement des mariages célébrés à Mariastein (ALEXSYS 14) nous trouvons mention de Jean Georges LIBIS qui y épouse en 1696 Christine LIBIS, tous deux venant de Fislis.

Une étude du curé Raymond BRENDER, publié dans l'Annuaire de la Société d'Histoire Sundgauvienne en 1970 et concernant la paroisse de Saint Blaise, nous donne d'intéressants renseignements sur les familles de Linsdorf de 1803 à 1830.

L'église de Saint-Blaise, où des Libis furent baptisés à partir de 1773  

Parmi elles sont cités de très nombreux LIBIS.

Sondersdorf

A l'opposé de Saint-Blaise, par rapport à Ferrette, la commune de Sondersdorf abrite aussi une très ancienne souche de la famille LIBIS.

Les registres paroissiaux de cette commune, qui s'ouvrent en 1669 pour les mariages, nous fournissent quantité d'informations généalogiques.

Rien qu'entre 1669 et 1782, onze hommes LIBIS prennent épouse à Sondersdorf.

Ils possèdent le droit de bourgeoisie local et s'allient aux familles SCHMITT, ERBLAND, BLIND, HENCK, KLEIN, FLORI, FRANCK et BOHRER.

André GANTER