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nehr

Famille de Saint-Amarin qui apparaît au début du XVIIè siècle. Adam NEHR, bourgeois de Saint-Amarin était également membre du Conseil de la ville et baumestre pour l'année 1640. S'est sans doute le même qui est cité comme aubergiste en 1627. De sa première union avec Anne RIED il eut trois enfants : Eve, Marie et Jean-Adam. De son deuxième mariage avec Madeleine PILLING il eut quatre enfants : Pierre, Jean-jacques, Odile et Jean-Thiébaut, ce dernier né après le décès de son père. Pierre sera tailleur d'habits, puis maître d'école et représentant de la ville. Né vers 1642, il décède en 1692 laissant huit enfants. Son épouse, Anne MURA, lui survivra jusqu'en 1712. Un de leurs enfants, prénommé également Pierre, sera maître d'école comme son père et maire seigneurial à Saint-Amarin. Un autre fils du couple, Jean-Jacques NEHR, époux de Barbe MENI, sera le grand-père de Benoît NEHR, prêtre, qui effectuera ses études théologiques en 1754. Le premier de la lignée, Adam NEHR, avait au moins une soeur, Madeleine, qui épousera Gaspard LUTTRINGER, et deux frères : Robert et Jean. Le second, Jean, sera boulanger à Saint-Amarin et épousera Ursule FRIDMANN. Parmi les trois enfants de ce couple, le fils Jean-Jacques se mariera en 1673 à Lautenbach, et la fille Catherine épousera en premières noces Pierre GUGGENBERGER déjà veuf de Anne LANGHANS, puis en secondes noces Jean SCHULTHEISS de Cernay. En 1753, Mathias NEHR, maître cordonnier de Saint-Amarin, prend en apprentissage pour une durée de deux ans Jean MAJEUR de Saint-Maurice sur Moselle. Le tuteur de l'apprentis qui était orphelin, Nicolas PRENEZ du Bussang, s'engage à verser au mâitre le prix de l'apprentissage, soit la somme de 30 livres tournois. Le maître, en contre-partie, promet d'apprendre convenablement le métier de cordonnier au jeune Jean MAJEUR et de lui donner, en fin d'apprentissage, un tablier de cordonnier, une paire de souliers neufs ainsi qu'une paire de semelles.