Notices de familles ( 1305 entrées )

Sengelin - Senglin - Sengler - Sengelen

Les SENGELIN constituent une très ancienne famille du Sundgau.

Le nom comporte la racine Senge qui pourrait correspondre à un toponyme (nom de lieu). Ce dernier désignerait des terres mises en culture par la méthode du brûlis (sengern-incendier).

Ce nom de lieu se retrouve dans les anciens cadastres (1312 à Sainte-Croix-en-Plaine, 1441 à Wasserbourg, 1530 à Orschwihr, d'après le "Wörterbuch" de STÖFFEL).

Il apparaît en tant que nom de famille dès 1450 à Gunsbach (Clewin SENGLIN).

Les armoiries de Jean Georges SENGELIN, curé de Hirtzbach  

Le village de Hirtzbach sembre être le berceau des SENGLIN. Dès 1504, Clewin SENGELIN de Hirtzbach est cité dans les terriers mulhousiens.

C'est sans doute lui qui est à l'origine de la branche mulhousienne.

Lors du procès de Hans GLUCK d'Altkirch, en 1544, Antoni SENGELIN vient déposer en tant que témoin. Il habite alors Mulhouse.

C'est probablement le même qui est cité en 1573 à Mulhouse (Thenge SENGELIN).

En 1573 apparaît Morand SENGELIN qui possède sa maison à Mulhouse près de la tuilerie municipale.

La famille SENGELIN est citée dans le "Livre d'Or de la ville de Mulhouse", ouvrage publié en 1893 par N. EHRSAM et L. SCHOENHAUPT.

Cette branche mulhousienne possédait ses propres armoiries.

Bourgeois de Hirtzbach

La souche de Hirtzbach continuait pendant ce temps à prospérer et à se développer.

Christophe SENGELIN, décédé avant 1697, avait été en 1670 le parrain de Christophe BRITSCHU, fils de l'aubergiste des Trois Maisons.

Bourgeois de Hirtzbach, il eu plusieurs enfants dont un fils Jean Georges. Ce dernier, artisan, épousa en 1697 par contrat de mariage du 8 février Margreth NANSÉ, issue d'une famille bourgeoise d'Altkirch (voir "l'Alsace" du 30 juin 1891).

Un autre fils de Christophe, Pierre SENGELIN, se destine à la prêtrise et est ordonné le premier avril 1702 après avoir fait ses études à Fribourg-Brisgau.

En 1701, son oncle Jean Georges SENGELIN, alors curé de Hirtzbach, lui constituera un patrimoine afin qu'il puisse se consacrer à sa vocation sans problèmes financiers.

Pierre SENGELIN est curé de son village natal pendant 55 ans jusqu'à son décès en 1758.

Son oncle, Jean Georges, lui avait ouvert la voie en étant curé de Hirtzbach de 1669 à 1703, date de son décès (Louis KAMMERER, "Répertoire du Clergé d'Alsace").

Un monument commémoratif dressé en 1842 dans l'église de Hirtzbach rapelle le souvenir de ces deux prêtres ainsi que de deux autres curés de Hirtzbach: François Hyacinthe D'AUBONNE et François Henri BRETON (WALTER: "Alsatia superior sepulta").

Le curé Jean Geroges SENGELIN portait comme armoiries "d'argent à un calice de gueules, senestré d'un cerf de sable rampant et regardant dans le calice, accompagné d'un coeur aussi de gueules, posé au côté dextre du chef".

Le fonds d'archive de la famille DE REINACH, conservé aux Archives Départementales du Haut-Rhin, a été inventorié par Mlle Lucie ROUX (inventaire publié en 1961).

Il comporte plusieurs pièces ayant trait à la famille SENGELIN.

Une vue de Grentzingen et de son église  

Citons, pour l'anecdote, l'amende infligée à Pierre SENGELIN par le bailli de la seigneurie de Hirtzbach en 1747. Pierre SENGELIN avait abattu sans autorisation un hêtre et les autorités étaient à l'époque très sévères pour ce genre de délit; la forêt constituant la principale source de richesse.

La souche de Grentzingen

Issue probablement d'un rameau lattéral de la famille de Hirtzbach, Jean SENGELIN de Hirsingue épouse le 24 janvier 1678 à Grentzingen une fille du village: Agnès ROSENBURGER.

Elle lui donne cinq enfants. Elle décède en janvier 1694 laissant des enfants en bas-âge. Jean SENGELIN épouse alors, en novembre de la même année, Eva EMELIN d'Oberdorf, dont il aura encore de nombreux enfants.

En 1766, lors du tirage au sort de la milice, Joseph SENGELIN, alors âgé de 20 ans, laboureur à Grentzingen, doit se présenter. En effet, il mesure plus de cinq pieds de haut, taille moyenne requise pour faire partie de la milice provinciale.

Le 22 octobre 1846, Jean SENGELIN natif de Grentzingen fait une demande de passeport pour émigrer à New York. A t-il fait souche sur place ?

D'autres souches

Les SENGELIN sont présents dès 1585 à Masevaux (Romain SENGLIN, bourgeois de la ville) et encore bien implantés en 1632 (quatre familles SENGELIN à Masevaux à cette époque).

On les trouve aussi à Thann dès 1659 (Jean Thiébaut SENGELIN).

A la même date, ils habitent également Cernay où Jacques SENGELIN est vigneron, et Zillisheim où Ours SENGELIN est charpentier.

Aujourd'hui, la famille SENGELIN est toujours bien présente à Grentzingen, Hirsingue et Hirtzbach.

André GANTER

Sengelin

SENGELIN.

La famille Sengelin est une vieille famille de Thann. Jean-Thibaud Sengelin, né en 1619, fils de Morand et d'Anne Nagler, était teinturier à Thann, lors du recensement de la principauté de Murbach en 1659. Il épousa Agnès Lorentz le 14 janvier 1642, devant Jean-Ulrich Rosengart et Sigismond Fautsch. A la même date, les Sengelin habitent également Cernay où Jacques Sengelin est vigneron, et Zillisheim où Ours Sengelin est charpentier.

Elisabeth SENGELIN.

Elle épouse Guillaume Lysch vers 1585.

Nicolas GHERSI