Notices de familles ( 1305 entrées )

Springinsfeld

Ce nom est formé à partir du préfixe "spring", c'est-à-dire "saute" et du suffixe "ins fels". Il se traduit donc par "saute dans le champ".

Cette curieuse étymologie se retrouve dans d'autres noms comme SPRINGINSGUT, SPRINGINSKLEE, SPRINGINSTUBEN, etc...

Si les SPRINGINSKLEE sont déjà présents à Thann en 1486, les SPRINGINSFELD n'apparaissent dans le Sundgau que durant le XVIIè siècle.

Les armoiries de Georges "SPINEMSFELD", maître de poste à la "Maison Rouge" (actuellement hameau de la "vieille poste" à Muespach), d'où le cor figurant au bas de la croix pattée. Le fond était blanc, la croix et le cor noirs.  

En mai 1983, l'historien Wolfram STOLZ donnait à Altkirch une conférence sur Johann Jacob SPRINGINSFELD, soldat qui vécut pendant la tourmente de la Guerre de Trente Ans dans le Sundgau ("l'Alsace" du 24 mai 1983).

Le 21 février 1682 naquit à Muespach Jean Werner SPRINGINSFELD. Fils de Georges et d'Anne Marie STEIER, il fit ses études théologiques avant d'être ordonné prêtre en 1706.

Curé de Berentzwiller de 1708 à 1719, il eut ensuite la charge de la paroisse de Moyen-Muespach jusqu'en 1767.

Le 6 juin, il décède d'une crise d'apoplexie âgé de 85 ans (voir le répertoire de Louis KAMMERER).

Le maître de poste de Muespach

A la fin du XVIIè siècle, Georges SPRINGINSFELD se vit attribuer des armoiries par les fonctionnaires de Louis XIV. Cette concession se faisait bien entendu contre paiement d'espèces sonnantes et trébuchantes, les finances royales ayant bien besoin de ce supplément de recettes.

Toute personne qui détenait une charge était tenue de faire enregistrer ses armes. Ce fut le cas de Georges SPRINGINSFELD qui était, à la fin du XVIIè siècle, maître de Poste à Maison-Rouge.

Ce relais postal se trouvait sur l'ancienne route reliant Montbéliard à Bâle en passant par Delle ets Seppois. Sis à l'écart du village de Muespach, le hameau formé par le relais porte maintenant le nom de Vieille Poste.

Au cours du XVIIIè siècle, cette route postale fut délaissée au profit de la "Route Haute" passant par Altkirch et le relais de Maison-Rouge fut transféré aux Trois Maisons.

Une des maisons du hameau de la "Vieile Poste" à Muespach où Georges SCPRINGINSFELD habitait  

Notre maître de Poste Georges SPRINGINSFELD se vit attribuer, du fait de sa fontion, des armes parlantes. Son blason porte "d'argent à une croix pattée alézée de sable, cantonnée au 1er de la lettre de G, au 2e de la lettre S, au 3e de la lettre I et au 4è de la lettre F et un cornet de postillon, posé en pointe aussi de sable".

Les lettres rapellent son prénom (Georges) et son nom (SPRINGINSFELD).

Le cor de postillon était bien entendu l'emblême de la poste aux chevaux.

Le meunier de Linsdorf

Le 4 avril 1691, Jean SPRINGINSFELD de Linsdorf épousait à Altkirch Elisabeth LEHMULLER, du même village.

En avril 1714, étant alors bourgeois et meunier à Linsdorf, il déclare devant le notaire devoir une somme d'argent à la noble dame Marie Sybile Sophie ZU RHEIN, née DE REINACH (Archives de la ville de Mulhouse).

A Filsis et Koestlach

A la même époque (vers 1714), Christophe SPRINGINSFELD habite Fislis et c'est de ce village que part Antoine SPRINGINSFELD pour Philadelphie en l'année 1851.

   

C'est aussi de Fislis qu'est originaire Gaspard SPRINGINSFELD, tisserand qui épouse en 1792 à Koestlach, la fille d'Antoine METZGER, cultivateur de Koestlach.

Par contre, Christine SPRINGINSFELD qui avait reçu les derniers sacrements à Grentzingen et avait été inhumée en avril 1789 à Koestlach, était elle originaire de Vieux-Ferrette et fille de Joseph SPRINGINSFELD et de Barbe BISCHOFF.

André GANTER