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Sturchler - Stürchler

Le nom de famille STÜRCHLER viendrait du verbe "stürchlen", signifiant en vieil allemand trébucher (straucheln).

Si cette famille est surtout représentée dans le fond de la vallée du Thalbach, d'autres souches éparses sont mentionnées dans les archives anciennes.

 

En septembre 1659, le veuf Henri STÜRCHLER de Staffelfelden épousa à Cernay la fille du charpentier Jean Jacques DAVID. La famille DAVID venait d'Egolzwil près de Willisau eu Suisse.

Dans la ville de Cernay, les seigneurs de Ferrette possédaient une demeure noble. En 1755, leur cuisinière se nommait Elisabeth STIRCHLER.

Une autre Elisabeth se remaria en 1683 à Willer-sur-Thur avec Jean Jacques UNDERFINGER de Guebwiller. Elle était la veuve de Jean Ulrich KRURMENACKER, émigré helvétique.

Au début du XVIIIè siècle apparaissent, toujours à Willer-sur-Thur, Sébastien STÜRCHLER et son épouse Anne Marie MEYER. Le couple n'y fit pas souche bien que l'épouse, originaire de Galfingue, y fut inhumée en 1754.

A Hirtzfelden, le curé nota en 1725 le mariage de Jean Jacques STURCHLER et Anne Barbe SCHÖRLER. Malheureusement, il n'indiqua ni filiation ni origine des conjoints.

La cité de Soultz abrita une famille STÜRCHLER à partir de l'année 1781 (LOS).

Quelques mentions de porteurs du patronyme sont contenues dans les registres paroissiaux prérévolutionnaires de Dornach. En 1707, le vicaire de la paroisse était un certain Ulrich STIRCHLER, cistercien de Lucelle, originaire de Thann. Il décéda en 1726 à Schlierbach, village dont il avait charge d'âmes depuis l'année 1719 (KAMMERER).

Egalement originaire de la cité de saint Thiébaud où il avait droit de bourgeoisie, Jean Martin STIRCHLER prit pour épouse en septembre 1719 à Hagenbach Anne Barbe DECORAY, la veuve du maître d'école Mathias HELBLING.

Mentionnons enfin, grâce aux travaux d'Emile RUETSCH, la présence d'une famille STÜRCHLER à Bouxwiller vers 1700.

Deux maîtres d'école de la famille STURCHLER ont exercé leur art dans le Sundgau.

Tous deux étaient originaires d'Arlesheim dans le canton de Bâle-Campagne.

Le premier, Henri, prit ses fonctions vers 1729 à Froeningen où il succéda à François Joseph MARTIN.

De son mariage avec Elisabeth MÜESCH, il eut quatre enfants, nés entre 1729 et 1734. Après le décès d'Elisabeth, survenu en mai 1739, le veuf convola en secondes noces avec Anne GOTTENKIENY de Froeningen.

Cette fille de bourgeois lui donna en 1740 une fille prénommée Catherine.

Le second enseignant fut Mathias STÜRCHLER d'Arlesheim, cité comme maître d'école à Knoeringue en 1738, année de naissance de sa fille Marie Anne. En 1741, il exerçait à Berentzwiller et deux ans plus tard il était en poste à Friesen.

En 1763, il enseignait à Hochstatt où, veuf de Barbe MALZACHER, il épousa Catherine WISS.

Enfin, lors du mariage de sa fille Marie Anne à Rixheim en 1777, il déclara résider à Leymen.

Comme d'autres catégories professionnelles, les maîtres d'écoles étaient en effet appelés à se déplacer souvent et le généalogiste à bien du mal à suivre leurs pérégrinations en l'absence, à cette époque, de dossier individuel.

La plupart des souches alsaciennes semblent plonger leurs racines chez nos voisins helvétiques bien que les STURCHLER soient aujourd'hui peu représentés en Suisse.

Le village de Buren, appartenant aux Thierstein, se trouve proche d'Arlesheim même s'il fait aujourd'hui partie du canton de Soleure.

De ce lieu venait Marie STÜRCHLER qui fit baptiser sa fille Marie Véronique en 1708 à Oltingue.

Venu également de Buren, Michel STÜRCHLER se maria à Landser.

Enfin en 1681, la veuve Catherine KUNTZ fit une donation à son fils Ours WEIS, bourgeois de Buren. Elle lui céda en particulier une maison se trouvant dans ce village, maison qu'elle avait achetée à Ursule STÜRCHLER. L'acte de donation fut rédigé à Blotzheim, dans la maison du noble Jean Jacques ZIPPER D'ANGENSTEIN.

A Knoeringue, les STURCHLER étaient très nombreux.

A la fin du XVIIè siècle vivaient à Knoeringue Jean STÜRCHLER et son épouse Barbe WALCH.

Le couple s'était uni en juin 1683.

Parmi leurs enfants, l'un baptisé en septembre 1684 épousa au village trente années plus tard Ursule JELER, la fille de Léonard.

Le couple eut huit enfants nés entre 1716 et 1733.

L'aîné, Joseph, bourgeois de Knoeringue, se maria en 1743 avec Anne Marie GOEPFERT. Il décéda en 1783, peu avant le mariage de son fils également prénommé Joseph, qui prit pour femme Anne Marie SCHWEITZER de Helfrantzkirch.

Le second fils de Jean et de Barbe WALCH naquit en 1688 et fut nommé Joseph. Il eut une nombreuse descendance.

A la même époque vivaient à Knoeringue Nicolas STURCHLER et Anne RUNSER. L'épouse était issue d'une des plus anciennes familles de la localité. Un fils du couple, Nicolas, se maria avec Ursule JUD et se fixa à Muespach-le-Haut où il assura une postérité.

Le patrimoine architectural de Knoeringue comporte une maison à colombages, datée de 1789 et portant le nom d'un couple: Stephan STURCHLER et Elisabeth WACKER.

Né le jour de la St Etienne 1759, Stephan (forme alémanique d'Etienne) fut baptisé le même jour en l'église de Knoeringue. Son père, Joseph, agriculteur, venait de Muespach-le-Haut. Sa mère, Catherine WACKER, était issue d'une très ancienne famille de Knoeringue (voir VFS 2).

Stephan vécut à Knoeringue où il connut sa future épouse Elisabeth WACKER. Compère et commère (parrain et marraine) en 1783, lors du baptême de Stephan STURCHLER, on peut imaginer que leur idylle date de ce jour de fête. Ils se marièrent en avril 1789 à Knoeringue et firent inscrire leurs noms sur la maison qui abrita leur foyer.

Joseph STURCHLER, né en 1688 et mentionné plus haut, avait épousé en 1721 à Dietwiller Agnès BLECH originaire de cette localité.

Les conjoints eurent plusieurs enfants parmi lesquels un fils, prénommé Gaspard. Laboureur de profession, il fit partie des miliciables de l'an 1766. En 1781, il épousa Catherine RUNSER.

Un fils, Stephan, naquit deux ans plus tard et reçut le nom de son parrain, Stephan STURCHLER, propriétaire de la maison de 1789. Ce fils épousa à son tour une RUNSER, prénommée Marie Anne, et le couple eut quatorze enfants. Ils naquirent tous à Knoeringue, entre 1818 et 1840.

Le benjamin, Blaise STURCHLER, fit une demande de passeport pour New York le 15 mai 1868 (DREYER).

André GANTER