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Widolff - Widolf

Les WIDOLF doivent leur patronyme à l'ancien nom WITOLF.

Très ancien, ce nom est cité dans l'ouvrage de Marie Thérèse MORLET "Les noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIè au XIIè siècle".

Il était alors présent dans le secteur de Saint Gall, et constituait l'une des formes du nom masculin Widulfus.

 

Les Widolff d'Emlingen

Le village de Wittersdorf, première localité sur l'ancienne route reliant Altkirch à Bâle, ne conserve ses registres paroissiaux qu'à partir de l'an 1752.

Les volumes antérieurs sont perdus et de ce fait la recherche généalogique est rendue plus complexe, non seulement pour ce village, mais aussi pour sa filiale d'Emlingen.

Grâce au dénombrement de 1698 de la seigneurie d'Altkirch, nous savons qu'Adam WIDOLFF habitait Emlingen où il avait droit de bourgeoisie. Il possédait un attelage composé de trois chevaux et de deux boeufs. A ce titre il devait la corvée au seigneur, soit cinq journées de travail.

Mazarin, qui avait reçu la seigneurie d'Altkirch de Louis XIV, fit transformer par commodité cette corvée en une taxe de trente sols par journée, soit un total de sept livres et dix sols par année.

Décédé avant 1704, Adam WIDOLFf avait épousé Marguerite HARNIST qui lui donna plusieurs enfants.

Nous connaissons le fils Balthazard qui se maria suivant contrat de 1704 à Eve RITZMANN, et la fille Anne, qui épousa en 1706 Pierre RITZMANN le frère d'Eve.

Un autre WIDOLF, prénommé Pierre, qui décéda célibataire en 1757 pourrait également être fils d'Adam.

Lors du contrat de mariage Balthazard WIDOLFf promis comme douaire à son épouse la somme de quarante livres, monnaie de Bâle, montant au dessus de la moyenne qui se situait aux alentours de vingt cinq livres.

Balthazard et son épouse eurent probablement de nombreux enfants.

Plusieurs filles nous sont connues par leurs actes de sépulture, comme Anne Marie l'épouse de Jean MUNCH, Eve la femme de Henri BUCHLIN ou encore Ursule la conjointe d'Antoine RICHARD. Cette dernière donna des jumeaux à son mari, le cordonnier de Wittersdorf.

Un seul garçon apparaît dans les registres.

C'est Jean Thiébaut, bourgeois d'Emlingen, qui avait épousé en 1758 Catherine WACHTER de Walheim et étant sans doute fils de Balthazard. Jean Thiébaut décéda en août 1770 alors âgé de quarante six ans.

Il eut de son épouse Catherine huit enfants, nés entre 1760 et 1770.

Parmi eux le fils François Thiébaut assura la postérité en épousant, en 1783, Marguerite FIGENWALD.

De Galfingue à Froeningue

Georges WIDOLFf, de Galfingue, épousa à Froeningue en avril 1722 Eve JOHAN.

Leurs enfants y virent le jour.

Curieusement la famille semble disparaître après 1730.

Bourgeois de Hochstatt et veuf de Madeleine WIDOLFf de Galfingue, Thiébaut ETLIN se remaria en 1788 à la veuve de Maurice SPECKER de Wahlbach, Anne Marie FEUERSTEIN, originaire de la région de Porrentruy.

Le mariage avec Madeleine WIDOLFF avait été célébré à Galfingue en février 1762, mais le curé n'avait pas noté les filiations. Là aussi, les WIDOLFf ne sont plus représentés après cette date.

Une souche à Durlinsdorf

En 1676 est cité à Durlinsdorf Jacques WIDOLFF, forgeron du village.

Il est alors témoin au mariage de Jean MUTH et Benoite WACHTER.

Entre 1677 et 1686 Jean eu quatre enfants de son épouse Marie UBERSCHLAG, tous baptisés à Durlinsdorf: trois filles et un fils prénommé Philippe.

Nous ignorons tout de la destinée de cette famille.

Seul fait sans doute notable, le prénom Philippe, assez rare, se retrouve dans la branche des WIDOLFF de Brinighoffen.

Les WIDOLFF à Brinighoffen

Dépendance ecclésiastique de Spechbach-le-Haut, Brinighoffen à fusionné avec Enschingen pour former la commune de Saint Bernard.

En septembre 1735 fut inhumé à Brinighoffen le bourgeois Jean WIDOLFF.

Son épouse, Anne MUTZ, le suivit dans la tombe quelques mois plus tard.

Le couple laissait huit enfants, tous baptisés à Spechbach le Haut entre 1695 et 1710.

Parmi eux quatre garçons et quatre filles.

L'aînée des filles, Anne, décéda sans doute jeune.

Les trois autres s'unirent respectivement avec Martin FROTTÉ, Jean HILBERT, et Pierre BURGARD de Hagenbach.

Les quatre garçons se prénommaient Jean, Jean Henri, Philippe Jacques et Jean Thomas.

Si nous ignorons la destinée de Jean et de Philippe Jacques, nous pouvons par contre suivre celle de Jean Henri et celle de son frère Jean Thomas.

Jean Henri naquit à Durlinsdorf en avril 1699 et épousa sur place, fin 1728, Elisabeth MOSER de Koestlach.

Deux enfants au moins viendront égayer cette union: Madeleine, qui fut la femme de Martin BRUCHLEN de Spechbach, et Jean, époux de Catherine KNECHT.

Jean Thomas quant à lui épousa en 1732 Madeleine DIETEMANN.

Parmi leurs enfants un fils, Thomas, fut tisserand et décéda, très âgé, en 1826.

Des enfants de Thomas et de ses deux épouses Agathe CHRISTEN et Marguerite KAUFFMANN nous pouvons en citer Thiébaut, qui épousa à Bettendorf Agathe MATTER, ainsi que Joseph et Martin qui s'unirent tous deux avec des filles GISSINGER de Largitzen.

André GANTER