Notices de familles ( 1305 entrées )

Hug - Haug - Houg - Huck

Le prénom Hug a donné naissance à de très nombreux patronymes comme par exemple HUGUET, HUGOT, HUGUENIN, HUGELÉ, etc...

En Haute-Alsace, les HUG sont de souches diverses.

Créées dans la seconde moitié du XVIè siècle sur le versant nord du Seissenstein, près de Soleure, les verreries de Welschenrohr et de Gänsbrunnen comptaient parmi leurs membres des maîtres verriers HUG.

En 1661, par suite de la fermeture de certaines verreries du secteur de Soleure, plusieurs familles de verriers émigrèrent vers le Sundgau.

Les armoiries de la famille Hug  

En fait, certains verriers avaient déjà commencer à pratiquer leur artisanat dès 1642 à la frontière suisse, en particulier à Raedersdorf.

En 1647, une exploitation est dirigée par Urs HUG et implantée au versant nord de la Neuneich.

En 1656, l'abbé BUCHINGER, de Lucelle, passe un contrat pour la création d'une verrerie au lieu dit Saint Pierre. parmi les fondateurs, nous trouvons Urs et Hans Jost HUG (voir l'ouvrage de G. J. MICHEL: "Verriers et verreries en Franche-Comté au XVIIIè siècle).

Le récent travail de dépouillement des registres anciens de Bendorf-Ligsdorf, rélisé par M. Emile RUETSCH (ALEXSYS 17), permet de mieux saisir l'importance de cette colonnie de verriers.

Pas moins de vingt enfants HUG seront baptisés à Ligsdorf, entre 1663 et 1696. Encore faudra-t-il compléter ce travail en relevant les actes des autres paroisses du secteur (Winkel, Lucelle, Raedersdorf).

L'ancêtre commun de ces familles semble être Simon HUG, peut-être celui qui décède en 1663 à Ligsdorf.

De Ligsdorf/Lucelle, les verriers ont émigré au fond de la vallée de la Thur pour fonder, en 1699, Wildenstein (voir notice sur la famille HUG, parue dans "l'Alsace" du 20 avril 1990).

De Wildenstein, une partie des HUG émigreront à nouveau vers d'autres verreries (Soultz-Glasshutte, Mielin, Ribeauvillé, etc...).

A Mulhouse et environs

Dès 1456, Henri HUG est cité comme bourgeois de la ville de Mulhouse. Cette année-là, il vend un bâtiment à la ville, situé rue de la Moselle (Bulletin du Musée Historique de la ville de Mulhouse 1924).

En 1536 sont mentionnés les héritiers de feu Lienhard HUG.

En 1573, Michel HUG, de Brunstatt, verse un cens pour ses prés à Brunstatt (bulletin BERGHA).

A Illfurth, Jean HUG épouse en 1770 Ursule FOLTZER. Il était le fils de Thiébaut HUG de Luemschwiller (ALEXSYS cahier 16).

Ancienne famille de Schlierbach

Grâce aux travaux de l'historien Louis ABEL, la famille HUG, de Schlierbach, et les importants personnages qui en descendent, ont été tirés de l'oubli.

Cités dès 1379, les HUG de Schlierbach faisaient partie de ces familles bourgeoises qui ont réussi, en s'occupant des fonctions administratives, à monter dans l'échelle sociale et à atteindre un rang enviable.

En 1542, Barthélémy HUG est prévôt de Schlierbach.

En 1589, c'est Hans HUG qui occupe le même poste. Son fils, Jean Ulric, sera greffier en chef de la seigneurie de Landser (voir "Landser, le bourg, la place, la fontaine" par Louis ABEL, 1986).

Frère de Jean Ulric, cité plus haut, Christoffel HUG épouse en 1604, à Schlierbach, Agnes HOMATTER, de Blotzheim, qui lui donnera onze enfants. Il fut maire de Magstatt et construisit sa maison en 1607.

En 1621, il fit bâtir sa nouvelle maison qui, après bien des transformations, existe toujours à Magstatt-le-Bas et porte la date de sa création, ainsi que les armoiries du couple (voir Louis ABEL: "monographie sur Magstatt-le-Bas",1983).

En 1676, Christoffel HUG est mentionné comme réfugié à Bâle (avec d'autres membres de la famille HUG, et en particulier la veuve de Jean Ulric).

La collection de gaufriers du Musée Historique de Mulhouse conserve (numéro 1189) un beau gaufrier ayant appartenu à Christoffel HUG. Il date de 1607 et comporte les armoiries des HUG et des HOMATTER, ainsi que les noms des conjoints (Bulletin du Musée Historique de Mulhouse de 1924).

Les Hug à Landser

Jean Ulric HUG, fils de Jean-Ulric et neuveu de Christoffel, a été greffier à Landser, puis bailli de la seigneurie de Landser à partir de 1651.

Après s'être allié à la famille BIEGEISEN d'Altkirch (notice à venir), il épousa en seconde noces une ZIPPER d'Angenheim, famille de petite noblesse.

A Magstatt-le-Bas, la maison construire en 1621 par le prévôt Christophe Hug  

Un fils de ce dernier, prénommé également Jean Ulrich, fut vice-chancelier de Murbach.

Après avoir acheté des terres en pays de Bade, il porta, lui ainsi que sa descendance, le nom de HUG VON WINTERBACH UND KIECHLINSBERGEN (voir ouvrage de Louis ABEL sur Landser, et Bulletin du Cercle Généalogique d'Alsace de 1876, notes de P. MADENSPACHER).

Jean Ulric HUG et son épouse, Marie Elisabeth ZIPPER VON ANGENSTEIN, furent inhumés dans l'église de Landser en 1663.

En 1629, Jean Jacques HUG, de Landser (frère de Jean Ulric ?) épouse, à Ensisheim, Anne Claire GOLL.

Issu de Nicolas HUG, de Schlierbach, Conrad HUG épouse, en 1656, Anne Marie BIHNER, de Soultz. Leur descendance a été étudiée par GASSER, dans le Livre d'Or de Soultz.

D'autres souches HUG figurent également dans cet ouvrage: HUG de Colmar mais aussi HUG de Soultz réfugiés en Suisse pendant la guerre de Trente Ans et dont certains membres sont revenus après les hostilités (Jean HUG, qui fut meunier à Soultz).

De Soultz, une branche se fixa à Turckheim, où son nom s'écrivit "HUCK" (travaux de M. EHRSAM, archiviste de Turckheim).

Une famille HUG vivait à Biesheim au XVIIè siècle (Annuaire de la Société d'Histoire Hardt et Ried 1988).

Les HUG étaient présents à Schweighouse-près-Thann dès 1659. Ils habitaient à la fin du XVIIè siècle à Aspach-le-Haut et à Gildwiller

André GANTER

Hug

HUG.

La famille Hug est présente à Cernay depuis 1619. Mais les Hug de Lucelle sont devenus verriers à la Glashütte de Wildenstein en 1679. Le 1er octobre 1619, Antoine Keller, conseiller à Cernay, vend à Hannsz Hügele, bourgeois de Cernay, une maison avec ses dépendances sise au faubourg de Cernay, pour laquelle on verse un cens annuel de 5 sous à la ville de Cernay, pour 730 LBS. Le 4 mai 1622, ordre de la régence aux officiers du bailliage de Thann de casser le contrat usuraire passé entre Diebolt Vischer et Hanns Hug, et de mettre le premier à l'amende. Un Martin Hogg est cité dans l'inventaire après décès de Steffan Stroell, bourgeois de Steinbach, le 14 janvier 1660. Vers 1625, partage entre maître Hans-Ulrich Hug, tonnelier et bourgeois de Cernay, et les enfants de feu Hanns Meyer de Cernay, Humbrecht, Connradt et Hanns-Diebolt. Le 31 octobre 1620, Hanns-Ulrich Hügin, tonnelier et bourgeois de Cernay, reconnaît avoir cédé à David Hennenburger des vignes reçues par son ancêtre Hanns Meyer le tonnelier de Jacob Bopp, juré à Giromagny. Les Hug étaient présents à Schweighouse-près-Thann dès 1659. Jean-Conrad Hug est bangard de Thann en 1707. André Hug, laboureur, âgé de 27 ans, est recensé avec ses trois enfants en 1659 à Thann. Toutefois, le couple qui nous intéresse ici, Anne Hug et Jean-Georges Miller, pourraient bien venir d'ailleurs. Conrad Hug de Schlierbach s'établit à Soultz en 1656, y épouse Anne-Marie Biner puis Anne-Marie Durrwell.

Anne HUG.

Elle épousa Jean-Georges Miller à Cernay vers 1675.

Nicolas GHERSI