Notices de familles ( 1305 entrées )

Schneider - Schnider - Schneiter

Les familles SCHNEIDER et leurs variantes orthographiques telles que SCHNIDER et SCHNEITER sont fort nombreuses en Alsace.

Le nom provenant du métier de tailleur d'habits, présent dans tous les villages, on comprend aisément sa fréquence sans pour autant y rechercher un lien de parenté entre les porteurs du nom.

 

Bien implanté dans les pays de langue alémanique, le nom SCHNEIDER est courant en Suisse, Allemagne et Autriche.

Le Dictionnaire Historique et Biographique de la Suisse donne de nombreuses informations sur les familles SCHNEIDER et ce dès le XIVè siècle. Pour celles du canton de Berne, d'Argovie, de Fribourg, de Saint Gall, de Schaffhouse et de Schwyz, l'ouvrage donne la description des armoiries.

Le répertoire des noms de famille suisses recense quant à lui près de mille familles SCHNEIDER et SCHNEITER. Suite aux grands mouvements migratoires de la seconde moitié du XVIIè siècle, consécutifs à la guerre de Trente Ans, de nombreux SCHNEIDER helvétiques ont émigré vers Alsace.

Mentionnons par exemple Charles SCHNEIDER des Grisons qui se fixa à Bernwiller où il eut descendance et Jean SCHNEIDER du canton de Soleure qui se maria en 1718 à Berentzwiller avec Madeleine OTT (relevés de Christiane BAUR).

A Buhl en 1692 était présente Marie SCHNIDER du canton de Lucerne.

Enfin, à Saint Amarin nous relevons les actes de baptêmes, dès 1670, des enfants de Pierre SCHINDER, originaire de Suisse.

En Allemagne, SCHNEIDER apparait comme nom de famille dès le XIIIè siècle.

Là aussi se rencontrent des mouvements vers l'Alsace comme Jean SCHNEIDER qui s'unit à une HALM en 1731 à Riedisheim (travaux d'André KIENER).

Un Jean Thomas SCHNEIDER, originaire de Bavière, vint s'installer à Cernay à la fin du XVIIIè siècle. Il était "faiseur de formes de papier" et habitait rue du Seigneur lors du recensement des familles catholiques de la ville en 1787 (travaux de Luc LARUEL).

En Autriche, et plus particulièrement au Tyrol, les SCHNEIDER étaient présents sous la forme SCHNAITER.

Christian WOLFF, conservateur aux Archives Départementales du Bas-Rhin, a donné dans sa thèse de nombreux tableaux généalogiques concernant la famille SCHNEIDER de Colmar et Munster, et ce dès le XVIè siècle.

Citons Balthazard SCHNEIDER, économe de l'abbaye de Marbach et intendant de la famille noble DE RUEST. De sa seconde union avec une SANDHERR, il eut un fils Balthazard qui décéda à Riquewihr en 1631.

Ce dernier eut à son tour de nombreux enfants dont le fils aîné, également prénommé Balthazard, fut bailli de Sainte-Croix-en-Plaine et député à la cour de France.

Son fils, Balthazard, né en 1647, habitait Munster où il était greffier. Bailli de Wihr-au-val, puis de Soultz, il portait "de gueules à deux fleurs-de-lis d'argent, coupé de même à un chevron de gueules".

Son frère, Jean Benoit, prévôt de Colmar, avait les mêmes armoiries.

Toujours en cette fin du XVIIè siècle, l'Armorial de la Généralité d'Alsace donne la description du blason de Jean Melchior SCHNEIDER, "bourgmestre du village de Faffenheim". Il portait "d'argent à un monde d'azur, croisé de même, chargé d'un trèfle d'or, dont la queue est passée en sautoir, avec un crampon de même" (Armoiries de la Généralité d'Alsace).

A Eguisheim, l'aide du tuilier se nommait Mathis SCHNEIDER. Originaire de Trèves en Allemagne, il épousa en février 1589 Anne Hudler (travaux de Jean LORENTZ).

Plus au nord, à Zimmerbach, Jean Michel SCHNEIDER prit pour femme en 1741 Ursule LEHMANN. L'époux venait de Wintzenheim mais avait de la parenté à Walbach (travaux de Michel SCHMITT).

 

La plupart des villages situés le long de la bande rhénane ont abrité, ou abritent toujours, des familles SCHNEIDER. A Muntzenheim, des calvinistes du canton de Berne se fixèrent au début du XVIIIè siècle.

En 1631 à Heiteren, on rédigea l'inventaire des biens de feu Agathe BOSSER. Elle était l'épouse de Balthazard SCHNEIDER et lui laissait quatre enfants dont un fils Jean.

Hettenschlag vit la présence de deux familles SCHNEIDER. La première venait de Staffelfelden, passa par Rustenhart, fit souche à Ribeauvillé et Weckolsheim. La seconde était issue de Jean Jacques, prévôt du village, et de son épouse Madeleine MULLER (travaux de Gérard FLESCH, Pierre MULLER et Joseph ARMSPACH).

En l'église de Blodelsheim, avant la Révolution, plus de vingt SCHNEIDER prirent femme dans les familles DECKER, STOFFEL, FIMBEL, LECHLEITNER etc (relevés d'Emile DECKER).

De Village Neuf était originaire Nicolas SCHNEIDER qui se maria à Dornach près de Mulhouse en 1723. Dornach, village qui fut réuni à Mulhouse en 1914, avait vu la présence de SCHNEIDER bien avant la guerre de Trente Ans: les registres paroissiaux conservent l'acte de sépulture d'Alexandre SCHNEIDER daté du sept septembre 1610.

Les anciens registres d'Ensisheim attestent la présence des SCHNEIDER en 1600, avec le baptême le 20 mai de Georges Frédéric, fils de Georges SCHNEIDER et Suzanne ZAEPFLIN.

La proche bourgade de Réguisheim comptait parmi sa population ancienne une famille SCHNEIDER. Le chef de famille, Georges, était le forgeron du village. Il décéda avant 1630 laissant une veuve, Apollinie, et cinq enfants.

L'inventaire de partage rédigé pour régler la succession comporte le détail de tous les outils de la forge. Ce document indique une aisance certaine de la famille en détaillant toute l'argenterie. Le patronyme SCHNEIDER y cohabite avec les SCHNEIDERLE, SCHNEIDERLIN et SCHNIDERLIN.

Ce même phénomène de juxtaposition de deux patronymes pouvant être identiques se retrouve à Battenheim où une branche de Réguisheim émigra en 1735.

A Rouffach, les SCHNEIDER sont connus par les nombreux ecclésiastiques issus de leur rang. Le curé Louis KAMMERER, dans son Répertoire du Clergé d'Alsace, a retracé la carrière de cinq d'entre eux .

En mars 1600, Henri MEYER, maire seigneurial de Murbach, donna en bail pour une durée de six années sa ferme à un certain SCHNITTER. En plus du bâtiment et des terres, le locataire avait usage du cheval et de son harnachement ainsi que de quelques têtes de bétail. Le propriétaire gardait quant à lui l'usage d'une pièce dans la maison d'habitation.

Ce locataire, nouvellement venu dans la région, se nommait Jean SCHNITTER. Il venait de Willisau dans le canton de Lucerne.

A Lautenbach, une souche SCHNEIDER est implantée depuis 1655. Elle venait de Rimbach-Zell.

Au débouché de la vallée, la ville médiévale de Soultz a vu des SCHNEIDER depuis 1551. Un rameau issu de la souche de Soultz s'est réunit à Merxheim en 1988.

A Wattwiller, les cordonniers SCHNEIDER participaient à la vie communale en siégeant au conseil dès 1719. Cette année-là, Jean, le fils du conseiller François SCHNEIDER, épousa Anne HINGER de Galfingue.

Les travaux de l'archiviste André ROHMER, montrent la présence des SCHNEIDER à Thann dès 1539 sous la graphie SCHNIDER.

De Thann, Jean SCHNEIDTER alla épouser à Buhl en 1742 Marguerite JUNG, originaire de Guebwiller.

Politiquement indépendante et relevant de l'abbé de Murbach, la vallée de Saint-Amarin comptait parmi ses habitants de nombreux SCHNEIDER. Les descendants de la souche d'Oderen, très nombreux, se sont retrouvés sur la terre de ses ancêtres à plusieurs reprises.

La vallée de Masevaux connait les SCHNEIDER depuis 1567.

A cette époque, ils vivaient à Stoecken. En 1659, Jacques SCHNEIDER était l'armurier de la ville de Masevaux. Doris FREYTAG a relevé en 1746 le nom de Jean SCHNEIDER aux Archives de la ville de Masevaux. Ce Jean payait alors, avec quantité d'autres habitants et suivant une ordonnance royale, un droit de pâture pour sa chèvre.

Au fond de la vallée vivaient les charbonniers dont le produit alimentait fonderies et fourneaux. Une famille SCHNEIDER exerçait ce métier et habitait en forêt derrière Sewen dans la première moitié du XVIIIè siècle (travaux de l'abbé BEHRA).

En 1659, Thomas SCHNEIDER était tailleur d'habits à Soppe-le-Bas.

Quelques années plus tard, trois familles SCHNEIDER résidaient à Soppe-le-Haut: celles de Michel, Nicolas et Maxime.

Le relevé des mariages de la période 1662 à 1792, réalisé par Patrice TSCHIRRET, montre l'évolution de la famille dans ce village. En 1698, une famille Jacques SCHNEIDER vivait à Traubach-le-Haut et une autre famille Jacques SCHNEIDER habitait Traubach-le-Bas. Leurs enfants s'allièrent aux familles GROSS, WIOLAND, ABT, etc...

A Hagenbach, Catherine SCHNEIDER possédait sa maison avec jardin en 1572.

Altkirch abritait, comme toutes les localités importantes d'Alsace, plusieurs familles SCHNEIDER.

Fils du cordonnier Joseph SCHNEIDER et d'Elisabeth Madé, Antoine SCHNEIDER vit le jour en mars 1775 à Altkirch. A 18 ans, il prit la résolution de faire carrière dans l'armée. Il participa à la campagne d'Egypte menée par BONAPARTE avec l'armée d'Orient.

Antoine aurait tenu le Livre d'Ordre du 21ème régiment d'infanterie légère de l'Armée d'Orient et l'aurait ramené à Altkirch. Le document a été retrouvé récemment lors du classement des Archives Municipales d'Altkirch ("L'Alsace" du 9 janvier 1993).

Le musée sundgauvien conserve également un portrait de ce personnage qui termina sa carrière fin 1815 avec le grade de capitaine au 14ème Régiment de dragons.

A Altkirch, il entra au conseil municipal et fit fonction de maire en 1818, 1819 et 1821, avant de mourir en 1829 (recherches de Patrick MADENSPACHER).

Emlingen vit en 1818 le mariage de Jean SCHNEIDER et Marguerite FIGENWALD. Natif de Kembs, l'époux se fixa à Emlingen à partir de 1824.

Mais dans ce village résidait déjà en 1698 Adam SCHNEIDER, propriétaire de quatre chevaux servant à tirer la charrue.

A côté d'Emlingen, la localité de Tagsdorf donna naissance à une souche SCHNEIDER qui, en 1729, fut à l'origine de celle de Friesen.

Cette famille de Friesen n'est pas apparentée à celle, voisine, de Mertzen, présente dès 1690 (travaux de Denis WALDEJO).

Luemschwiller compte une ancienne souche du nom.

Melchior SCHNEIDER et son épouse Marie Wermeldinger firent baptiser quatre enfants en l'église paroissiale Saint-Christophe entre 1651 et 1662.

Un fils Jean Jacques y épousa en octobre 1686 Catherine BADER.

Son fils Jean Adam, né en 1688, eut sept enfants de sa femme Marie REBER.

Parmi eux Jacques se maria en 1746, à l'âge de 25 ans, avec Catherine SCHILDKNECHT. Sept enfants firent le bonheur de ce couple.

Une fille Maria s'unit à Wahlbach à Antoine STUTZ, et deux fils, Joseph et Mathieu, assurèrent la descendance du nom à Luemschwiller où, de nos jours, les SCHNEIDER sont toujours bien présents.

A Landser, Louis ABEL signalait une famille SCHNEIDER dès 1568.

A Sierentz, les Schnider sont connus dès le milieu du XVIè siècle.

A Eschentzwiller, Thiébaud WALTER avait noté au début du siècle l'épitaphe de la pierre tombale de Thiébaud SCHNEIDER, mort en mai 1609 (WALTER).

Son fils, le curé SCHNEIDER, créa la première école du village (Le Haut-Rhin, Dictionnaire des Communes).

En 1665, la commune abritait deux familles Jean Jacques SCHNEIDER (bulletin de la Société d'Histoire d'Eschentzwiller).

Attenschwiller fut le berceau de Joseph SCHNEIDER qui y vit le jour en 1778. Fils de Joseph et de Catherine KETTERLÉ, il épousa en l'An X de la République Anne SIMON. Cultivateur puis percepteur, il fut maire de la localité de 1816 à 1832 ("Les maires de l'arrondissement d'Altkirch" par Patrick MADENSPACHER).

A Leymen, nous trouvons trace grâce aux contrats de mariage de François Antoine SCHNEIDER. Originaire de Pfeffingen, village suisse non loin de Mariastein, et demeurant à Leymen chez son oncle Christian DIRIG, il épousa en 1783 Anne LITZLER de Hégenheim.

Les registres de l'ancienne paroisse de Bouxwiller-Werentzhouse indiquent la présence de Marc SCHNEIDER, originaire du même village helvétique de Pfeffingen. Epoux de Madeleine KOCK, il eut plusieurs enfants dont les jumeaux, Ours et Elisabeth, nés en novembre 1716.

A Lutter vivaient en 1645 Béat SCHNEIDER et son épouse Marguerite.

A Bendorf décéda en 1765 le meunier Aloïse SCHNEIDER qui venait d'Allemagne (relevés d'Emile RUETSCH).

A Winkel et Lucelle, une famille SCHNEIDER fabriquait du verre. Nous retrouvons d'ailleurs ces verriers à la verrerie de Wildenstein. L'implantation des SCHNEIDER à Winkel semble par ailleurs antérieure à la création de la verrerie puisque dès 1628 Elisabeth SCHNEIDER de Winkel se maria à Brunstatt (relevés de Michel SCHMITT). Son époux, Léonard BILLION, était quant à lui originaire d'Alle près de Porrentruy.

De Winkel une branche se fixa à Michelbach-le-Haut suite au mariage en novembre 1700 de Robert SCHNIDER avec Marguerite HOFFER du dit lieu. Levoncourt a été une pépinière de curés SCHNEIDER.

Pas moins de quatre porteurs du nom natifs de Levoncourt furent ordonnés sous l'Ancien Régime. Ils eurent charge d'âmes des paroisses de Montreux-Jeune, Petit-Croix, Froidefontaine et Courtavon.

Enfin, Hirsingue abrite des SCHNEIDER depuis le XVIIè siècle.

L'un d'entre eux, Jean SCHNEIDER, eut un destin tragique puisqu'il périt en 1633 en se battant contre les Suédois, comme treize autres habitants de Hirsingue. Fils de Sébastien SCHNEIDER et Barbe BANCK de Hirsingue, Pierre SCHNEIDER vit le jour en 1733. Homme cultivé et peintre de talent, agrégé de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, il a été directeur de l'école publique de dessin de Vienne en Dauphiné.

Pierre SCHNEIDER a donné son nom à une rue de Vienne, où il avait exploré les ruines de la cité romaine avant de fonder le musée local. Jules JOACHIM a dressé une biographie de ce personnage dans l'annuaire de la Société d'Histoire du Sundgau de 1952.

André GANTER

Schneider

SCHNEIDER (de Goldbach).

Les familles Schneider (le "tailleur d'habits") sont nombreuses en Alsace, et comptent presque autant de souches qu'il y a de clochers. J'en descends pour l'heure par trois branches: deux de Dambach-la-Ville, une de Goldbach. Je présenterai d'abord mes notes sur le Val de Saint-Amarin. La vallée de la Thur était habitée par plusieurs familles du nom. On trouve aussi en 1463 Hugs Schneider, son père, sa mère et sa soeur, dans le parchemin énumérant les revenus de la chapelle Notre Dame de Saint-Amarin.

-A Oderen, Joss Schneider (parfois latinisé dans les actes anciens en Joss Sartor) est cité dès 1549. Sa fille Magdalena aura des enfants à Muhlbach en 1580 et 1583 avec son époux Marc Schwartz de Sondernach. En 1569 nous connaisssons Mathis Schneider, membre du Conseil à Oderen.

La généalogie suivie des Schneider d'Oderen débute avec Marten Schnider (cc.1580) qui épouse en août 1605 à Oderen Elisabeth Bobenrieth. Le 19 septembre 1634, à Oderen, partage et inventaire au décès de Georges Munsch, bg d'Oderen, entre les 3 enfants du 1er lit avec Magdalena Haller : Hans, décédé, à sa place sa veuve Barbara Schneider et leur fils Diebolt (Barbe Schneider est remariée à Thiebelt Ehrhard), Jacob, décédé, à sa place un fils Hans, Kunigolt épouse de Claus Buckenthal et la veuve en 2èmes noces Elsa Bobenriet et sa fille Anna Schneider, épouse de Claus Dietrich et leurs 4 enfants : Catharina, Velten, Claus et Barbara Dietrich. La seconde épouse Elsa Bobenriet n'avait épousé le defunt qu'il y a 5/4 d'an. Parmi les enfants d'Elsa Bobenrieth et de Marten Schneider, Barbara épouse vers 1630 Hans Munsch, puis en 1638 à Sewen Diebolt Erhart de Rimbach, et Velden (Valentin), né le 6 avril 1619, se marie deux fois, la première, vers 1648, avec Marguerite Kilcher, une suissesse qui décède en 1675, et la seconde avec une autre suissesse, Elisabeth Hug, le 1er mars 1677 à Oderen. Velten Schneider, fils de Martin, recensé le 15 juin 1654 à Oderen, meurt en mai 1678. De Marguerite Kilcher, il a Jean, né le 21 juillet 1649 à Oderen, décédé le 30.9.1704, qui épouse le 4 février 1674 Barbe Gulling à Oderen, Jean-Henri, né le 5 février 1655, Elisabeth (cc.1659), qui épouse en 1676 Jean-Jacques Stadelmann, et Catherine, née le 4 octobre 1657 à Oderen qui épouse le 13.9.1683 à Kruth Jean-Jacques Sifferlen.

Proche parente de Marten, Agathe épouse Hanss Bobenrieth, qui meurt en 1635 à Oderen, et lui donne sept enfants.

Gaspard (cc.1575) épouse Cunégonde Munsch, qui meurt le 16 janvier 1670 à Oderen. Leur fille Agathe (cc.1605) épouse Jean Buggenthaler, de Kruth, qui meurt quelques jours avant le 10 octobre 1630, puis Conrad Schwartz et enfin Hans Tschecklin. Le 4 mai 1650, à Saint-Amarin, inventaire et partage au décès de Hans Scheckhlin, bg et conseiller à St Amarin, entre sa veuve Agatha Schneider, assistée de Hans Bobenruedt, maire seigneurial de la haute vallee, et les 3 enfants Kilian, Ruebrecht, Hans Jacob. Les témoins sont Hans-Jacob Schinbein, le greffier, et Hans Rudler, le prévôt.

-A Husseren, Adam Schnider est cité en 1582. Jean, né vers 1600, de Husseren, est le père de Nicolas Schneider (1625-1679), recensé le 15 juin 1654, et le grand-père de Marguerite (1655-1702 à Roderen), qui épouse Jean Winckhler, décédé à Mollau en 1694, et d'une Madeleine Schneider.

-A Geishouse, Catherine Schneider (cc.1630) épouse Gaspard Dreyer, qui meurt en 1659. Le 13 janvier 1660, inventaire après décès de feu Gaspard Dreyer, fils de feu Kilian, bourgeois de Geishouse, et de feue Catherine Schneide, devant Jean Rudler et Clara Rudler, sa soeur.

-A Altenbach, Hans Jacob Schneider, bourgeois et agriculteur, a 3 fils de son épouse Maria Freyburger qui décède en 1686. L'un d'eux, Heinrich, né vers 1668, est l'auteur de la descendance de Willer.

-A Goldbach décède en 1616 Diebolt Schneider, bourgeois, époux de Brigita Simon et père de plusieurs enfants. Thievelt Schneider est recensé le 15 juin 1654. Reflet des croyances supersticieuses de cette époque, Barbara Kuehlman, veuve de Barthel Schneider de Goldbach, est accusée de sorcellerie à Guebwiller en 1616. La pauvre sera brulée vive au mois d'avril de cette année-là. Thann a bien sûr sa Tour des sorcières et le château de l'Engelbourg est nommé "l'oeil de la Sorcière".

-A Saint-Amarin, Jean épouse Anne-Marie Luttringer le 11 septembre 1678.

-A Moosch, Claus Schneider rédige son testament en 1630 avec son épouse Clara Hansjacob. Il est père de Catherine, qui épouse Diebolt Haller, décédé à Moosch en 1648.

-A Willer-sur-Thur, Michel Schnider est cité en 1615.

-Dans la basse vallée, à Bitschwiller et Thann, on trouve aussi de nombreux Schneider, comme ce Peter Schneider, originaire de Suisse, journalier de métier, et époux d'Anna Stadelmann, qui est reçu à la manance en 1673 et qui touche une gratification d'une livre pour avoir travaillé aux fortifications de Brisach en mars 1674. Jean Schneider de Thann se marie en 1678 à St Amarin avec une Luttringer. Elisabeth Schneider épouse vers 1620 à Cernay Matthieu Sigenand, maréchal-ferrant, dont l'inventaire date du 25 mai 1626.

Catherine SCHNEIDER.

Elle épouse Jean Sonntag, qui serait décédé en 1635. Leur fille Verena se marie à Goldbach vers 1648 avec Rodolphe Rudler.

Nicolas GHERSI