Notices de familles ( 1305 entrées )

Schwob - Schwab - Suevus - Swop

Ce nom de famille désigne l'origine du premier porteur du nom. Altération de SCHWAB, ce patronyme caractérise celui qui est souabe ou qui vient de cette région.

Compris entre Rhin et Neckar, cet anicen comté d'Allemagne était habité par les Suèves et fut démembré en 1648.

Les Schwob étaient présents à Saint-Ulrich en 1698  

Une très ancienne famille notable de ce nom, parfois latinisé en SUEVUS, habitait Mulhouse.

Dès 1210, Ulricus SUEVUS est moine de l'abbaye de Murbach.

Cette famille, qui portait "un lion rampant et une fasce brochante sur le tout", s'est éteinte au XIVè siècle (travaux d'Ernest MEININGER).

Souches anciennes

A Rouffach sont connus au début du XIVè siècle Hans SCHWOB et Peter SCHWOB le boulanger (Urkundenbuch de Th. WALTER).

En 1512 et 1523, Conrad SCHWOB possédait des biens à Riedisheim (Archives de la ville de Mulhouse).

A Landser vivait en 1534 Heinrich SCHWAB, son épouse Margred GERWIG et leurs enfants ("Registres des Fondations d'Anniversaires du Chapître Inter Colles" aux Archives Départementales du Haut-Rhin).

La plupart des familles SCHWOB vivant à l'heure actuelle résifdent ou sont issues de la vallée de la Largue.

Dès 1627, donc avant les grands courants migratoires consécutifs à la Guerre de Trente Ans, Jean SCHWOB dit le jeune est juré de la mairie de la Largue, sous l'autorité du maire Andres STRAUB.

En 1664, le fils venant de naître au sein de la famille de Johann BLOMLEIN et de Barbara SCHWOB de Franken eut une grande hémorragie. Ses parents ayant invoqué Notre-Dame de Mariastein, il se remit. Un tableau votif qui se trouvait à Mariastein rappelait ce miracle.

Une des plus vieilles maisons de Hindlingen. Au XVIIè siècle, une famille Schwob vivait dans ce village  

Le village d'Altenach abritait plusieurs familles SCHWOB. Les registres paroissiaux anciens, exploités dans le cadre du programme ALEXSYS, débutent en 1662 par l'acte de baptême de Jean Thiébaut SCHWOB dont la marraine fut la noble Jeanne KEMPF d'Angreth (Nobili Joanna ab Angeroeth).

Saint-Ulrich, Fulleren, Hindlingen

Par son arrêt du 29 décembre 1698, le roi Louis XIV réglementa les corvées de la Haute Alsace. Chaque habitant dut désormais cinq jours de corvée par an, corvée qui pouvait être remplacée par une somme d'argent.

Afin d'apprécier les possibilités de ses sujets, un état des charrues et des bêtes de trait fut dressé.

Pour la seigneurie d'Altkirch, par moins de sept SCHWOB sont cités: Paul à Manspach, Thiébaut à Altenach, la veuve de Nicolas à Fulleren, Jean et Thiébaut à Hindlingen et enfin Jacques et Nicolas à Saint-Ulrich.

En 1848, c'est de Manspach que partit Joseph SCHWOB pour l'Amérique.

Les SCHWOB ont l'esprit de famille et si certains d'entre eux s'adonnent avec passion à la recherche généalogique, d'autres organisent des retrouvailles familiales telles que celle qui s'est tenue à Saint-Ulrich en 1987 et dont la presse à fait écho.

André GANTER