Notices de familles ( 1305 entrées )

weber

Très ancienne famille qui tire son nom de la profession de tisserand, alors fort répandue dans la vallée de Thann (tisseur de laine, tisseur de chanvre). Dès 1519 Hans WEBER de Willer est cité dans les archives de Thann. Par un autre acte, daté de 1536, on apprend que Hans WEBER et son épouse, Anna RYFF, possèdent leur maison à Willer au lieu dit "Geissleger". La liste des bangards de Thann comporte de nombreux WEBER à partir de 1556. La branche de Mitzach est également ancienne et son auteur, Hans, bourgeois du lieu, est bien connu grâce à l'inventaire précis de ses biens réalisé lors de son décès en 1680. De son union avec Veronica MURA il eut sept enfants qui perpétueront le nom à Mitzach et dans les villages environnants. Parmi eux Simon WEBER sera pris en apprentissage de 1682 à 1685 par Hans Jacob HEINRICH maître tailleur à Mollau qui lui apprendra l'art de tailler et coudre les habits. La branche d'Urbès est issue de Hans WEBER et de ses deux épouses Apolinia BURCKARD et Catharina SIFFERLIN. Cette branche essaimera à Mollau et Husseren ainsi qu'à Moosch. Comme toutes les familles de la vallée, les WEBER ont été très touchés par la guerre de Trente ans et son cortège de malheurs (pillages et destructions, épidémies et épizooties). Tout le bétail ayant volé pris par la soldatesque, en 1667 Hans WEBER bourgeois d'urbès loue 2 boeufs, 2 vaches, 4 veaux et un taurillon à Luca DAVAL. Ce dernier, venant d'une région un peu épargnée, Corravilers en Haute-Saône, prêtera du bétail à de nombreuses familles de la vallée, contre espèces sonnantes et trébuchantes bien sûr. L'argent liquide n'existant plus dans les familles après les rapines des bandes armées, Hans WEBER est contraint d'hypothéquer sa maison à Urbès pour garantir ce prêt. En 1673, un autre Hans WEBER (les prénoms Jean et Jean-Jacques étaient très prisés dans la famille WEBER), dit le jeune, bourgeois d'Urbès, loue sa maison et ses terres. Ce bail, d'une durée de trois ans, est fait au profit de Clade FRANTZ originaire de Lepuix-Gy. Dans la très courte période (1682/1685) où les actes notariés ont été rédigés en français dans la vallée de St Amarin, le greffier a non seulement traduit les actes mais il a également traduit les noms de famille ! C'est ainsi qu'en novembre 1685 Jean Thiébaut PFULB de Guebwiller vend à Jean TAILLEUR bourgeois d'Oderen des prés au Frentz. Ce Jean TAILLEUR nest autre qu'un Hans WEBER !