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Enderlin

ENDERLIN est un nom dont l'origine peut paraître bien obscure. En réalité, il s'agit simplement d'un diminutif du prénom André (Endres).

Cela explique sans doute la relative fréquence du nom ENDERLIN avec ses variantes ENDERLE et ENDERLEN.

Dès 1487, Martin ENDERLIN est chapelain de la chapellerie Saint-Nicolas de Dannemarie.

Les armoiries de Jean ENDERLIN, curé de Sierentz  

Au cours du XVIè siècle, GASSER, dans son Livre d'Or de Soultz, mentionne Jean ENDERLIN (1540 à 1558), Apollonie, Marie et Jacques (fin du XVIè siècle).

En 1603, alors que la garnison de la ville de Lure est remise en ordre, on mentionne un certain Leonhardt ENDERLIN, arquebusier engagé en 1601.

La branche de Masevaux

Le curé BEHRA a dressé l'arbre généalogique de la branche ENDERLIN de Masevaux.

Originaire de Wittenheim, André ENDERLIN épouse en 1606 Salomé NUMER.

Lors du dénombrement de 1659, Urbain ENDERLIN est boulanger dans la ville de Masevaux et a quatre enfants. Il avait épousé en 1646 Marguerithe KLINGER.

En 1716, le sacristain de l'église Saint-Martin de Masevaux se nomme Jean-Georges ENDERLIN; il est alors âgé de 42 ans.

La vallée de la Largue

En 1698, Jacques ENDERLIN habite Largitzen.

En 1704, la fille de Jean ENDERLIN de Durlinsdorf, prénommée Catherine, épouse suivant contrat du 27 novembre Jean-Jacques KOLLER d'Ueberstrass.

Le nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne mentionne François Joseph ENDERLIN, né en 1786, aubergiste maire de Durlinsdorf et conseiller général du canton de Ferette de 1883 à 1845.

Nous y trouvons également le sculpteur Joseph Louis ENDERLIN né à Aesch en Suisse de parents originaires de Durlinsdorf.

Ce dictionnaire cite enfin Achile ENDERLIN, né à Mulhouse en 1893 de parents sundgauviens (son père était de Moernach, sa mère née GOEPFERT de Muespach).

Il sera un des pionniers de l'aviation en tant que pilote d'essai, passion qui lui coûtera la vie.

La vallée de l'Ill

A Grentzigen, la famille ENDERLIN apparaît dès le début des registres proissiaux de cette localité.

Une messe anniversaire est fondée au XVIIè sicèle en l'église paroissiale de Grentzingen pour le repos de l'âme de Jean ENDERLIN.

Le 11 juin 1725, Henri ENDERLIN de Waldighoffen épouse à Altkirch une Suisesse: Barbe ZELTNER originaire de Dornach.

Ils auront de nombreux enfants, et Henri décèdera à Altkirch en 1749.

Le secteur de Sierentz

En 1598, Jacques ENDERLIN est receveur de l'Umgeld à Sierentz.

L'umgeld, en français "angal" était une taxe perçue sur le débit des boissons au détail (annuaire 1982 de la Société d'Histoire de la Hochkirch).

Au XVIIè siècle, nous retrouvons un autre Jacques ENDERLIN dont le fils, Henri, épouse suivant contrat de mariage de 1678, la fille de Jean STOESSEL de Wahlbach.

Le montant du douaire promis à cette occasion par l'époux à son épouse est de 30 florins, somme assez élevée à l'époque.

Schlierbach et Dietwiller ont abrité très tôt des familles ENDERLIN.

En 1676, Bernard ENDERLIN de Schlierbach, Nicolas ENDERLIN de Waltenheim et les héritiers de feu Jean ENDERLIN de Dietwiller sont réfugiés à Bâle (Société d'Histoire de Huningue).

A Geispitzen est établit le couple Wilhelm HABE, bourgeois du lieu et son épouse Suzanne ENDERLIN.

Elle était la fille de Michel ENDERLIN de Schlierbach.

La famille Enderlin est représentée à Durlinsdorf. De ce village est natif François-Joseph Enderlin, conseiller général du canton de Ferrette de 1833 à 1845  

Le curé Jean Enderlin

A Dietwiller naît en 1645 Jean ENDERLIN, fils de Jean et d'Anne DIEBOLD (KAMMERER, Répertoire du Clergé d'Alsace).

Après de solides études à l'université de Fribourg, il sera ordonné prêtre en 1671.

Curé de différents villages sundgauviens, il finira sa vie comme curé et recteur de Sierentz.

L'historien FUES en parle dans son ouvrage traduit par Jean-Marie LIDIN, concernant les paroisses du canton de Hirsingue.

En effet, Jean ENDERLIN fut curé de Grentzingen pendant la période de guerre 1673-1676.

Avec la population du village, il doit s'enfuir à l'arrivée d'un détachement des troupes de Turenne.

Il portait comme armoiries "d'azur à deux bâtons d'argent en sautoir, accompagnés en chef d'un calice d'or et en pointe d'un cimier de crosse de même, d'une cigogne contournée d'argent, posée au flanc d'extre, et d'une croix patriarchale, posée au flanc senestre de même" (Armorial de la Généralité d'Alsace).

C'est lui qui inaugurera le nouveau registre paroissial de Sierentz, registre le plus ancien conservé à ce jour pour cette paroisse importante.

Outre le chef-lieu de Sierentz, elle englobait les villages de Waltenheim, Geispitzen et Uffheim.

André GANTER