Notices de familles ( 1305 entrées )

Freytag

Attesté dès le XVIIè siècle à Pfaffenheim, le nom se retrouve un peu partout en Haute-Alsace et serait même présent en Amérique.

Les FREYTAG étaient et sont toujours représentés dans le secteur de Pfaffenheim  

Le nom de famille FREYTAG provient probablement du jour de la semaine. Vendredi se disant en moyen-haut-allemand Freitag. On trouve de même des noms de famille pour les autres jours de la semaine (Montag, Mittwoch, Samstag, Sontag).

La légende qui veut que les porteurs de ces patronymes soient des enfants trouvés ces jours-là n'est, bien évidemment, pas fondée.

Ce nom est également assez courant en tant que toponyme ou nom de lieu. Un Freitagberg est cité dès 1259 entre Wettolsheim et Wintzenheim. Un autre Freitaberg existait près de Vieux-Ferette (STOFFEL, Wörterbuch).

La souche de Colmar

Né en 1728 à Colmar, François Xavier FREYTAG, dit le comte de Colmar, épousa la carrière militaire et devint lieutenant général. Son frère, François Jacques, avocat au Conseil souverain d'Alsace, fut greffier de Marckolsheim.

Ils étaient fils de Jean Jacques FREYTAG, avocat au Conseil souverain et d'Anne Marie MAYER de Marckolsheim.

Un neuveu de François Xavier, prénommé également François Xavier, comte de FREYTAG, finit sa carrière militaire comme général de division, de même que son cousin, Jean Daniel FREYTAG né en 1765 à Strasbourg (Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne numéro 12 de 1988 et Bulletin du Cercle Généalogique d'Alsace numéro 74 de 1986).

De Marckolsheim étaient originaires les curés Jean François Jacques et Jean Gustave Dominique FREYTAG. Le premier, chanoine de Molsheim, y décéda en 1803. Le second émigra pour ne pas avoir à prêter le serment révolutionnaire (KAMMERER, Répertoire du Clergé d'Alsace).

Non loin de Marckolsheim, la souche du secteur de Neuf-Brisach descend de Jean FREYTAG, fermier de Hettenschlag. Son fils aîné Jean y épousa en 1706 Madeleine JODOR (Gérard FLESCH, Annuaire Hart et Ried numéro 5 de 1992).

Le nom de famille FREYTAG est toujours bien représenté dans le petit village sundgauvien de Helfrantzkirch. Les registres de la paroisse, très anciens, apprennent que dès 1606, Léonard FREYTAG y épousait Elisabeth BUBENDORFF de Ranspach-le-Bas.

A la fin du XVIIè siècle, ces mêmes registres indiquent l'union du veuf Michel FRIDAG et de la célibataire Anne GROSS.

Non loin de là, Henri FREYTAG de Hésingue fut curé de Magstatt où il décéda en 1670 (KAMERER, ibidem).

La grande famille de Pfaffenheim

Depuis plus de cinq siècles, la famille FREYTAG est installée à Pfaffenheim. Mlle LAPOINTE dans un article paru dans le Bulletin du Cercle Généalogique d'Alsace, y relève la présence, dès 1422, de Conrad FRYTAG. Ce Conrad prit en location, par l'intermédiaire du receveur du Grand chapitre de Rouffach, environ 90 ares de vignes au ban de Pfaffenheim.

En 1429, un autre FREYTAG, prénommé Hugues, possédait des vignes à Pfaffenheim (Urkudenbuch de Rouffach par Thiébaut WALTER).

Ce métier de vigneron s'est transmis jusqu'à nos jours.

L'arbre généalogique des FREYTAG

L'abbé Eugène FREYTAG, originaire de Pfaffenheim, a réalisé l'arbre généalogique de sa famille, dont le dessin a été exécuté par Daniel HAURY.

L'ancêtre des FREYTAG apparaît à Pfaffenheim dès 1686, année où il fut parrain au baptême d'Anne Marie, la fille de Martin MARX et d'Elisabeth HUNOLD. Cet ancêtre se prénomme Jean Michel et son origine reste pour l'instant un mystère. Toutefois, il est bien intégré à la vie communale puisqu'il est très souvent cité dans les registres de cette époque.

En octobre 1713, déjà veuf, il se remaria à Pfaffenheim à Anne Marie GROSS. Le couple eut trois enfants dont deux filles qui décédèrent en bas âge. A peine une année après la naissance du dernier enfant, Jean Michel décéda et fut inhumé en août 1718 au cimetière de Pfaffenheim.

C'est par son fils, Jean Michel, que se transmit le patronyme. Né en octobre 1714, il se maria à l'âge de 23 ans à Thérèse MULLER. Le couple eut neuf enfants dont deux seulement laissèrent postérité.

Il s'agit de François Joseph qui s'unit à Françoise LICHTENBERGER puis à Catherine SIGRIST, et de Jean Michel qui épousa en 1773 Marie HILDENBRAND. Ce dernier ne laissa pas de descendance mâle. La descendance actuelle est donc issue de son frêre, François Joseph, qui eut huit enfants.

Aux Etats-Unis ?

Le nom est vraisemblablement présent outre-Atlantique, car en mai 1817, Jean Jacques FREYTAG né à Hettenschlag et habitant Volgelsheim demanda un passeport pour le Nouveau Monde.

Il en est de même pour Sébastien FREYTAG de Wolfgantzen qui, en 1852, souhaita se rendre à New York avec sa femme et ses quatre enfants (travaux de Dominique DREYER).

Doris FREYTAG