Ce qui vient d'être dit pour les MEYER est également valable pour les MULLER qui portent le nom venant en deuxième position dans le Haut-Rhin. L'origine du nom provenant de la profession de meunier, rien d'étonnant à ce que ce patronyme soit fréquent et représenté presque dans chaque village. Pierre MULLER habite Saint-Amarin en 1526, il est alors âgé de 45 ans. En 1536 Jean MILLER possède sa maison à Willer-sur-Thur. Un siècle après Jean MULLER sera sergent de ville à Willer où il laissera postérité. Une autre souche MULLER immigre à Bitschwiller venant d'Etzgen dans le canton d'Argovie. Au milieu du XVIIIè siècle Jean MULLER de Roderen épousera à Saint-Amarin une fille FRANCK de Geishouse. A Mollau c'est Daniel MULLER, tisserand, qui s'implante en 1677 en achetant une propriété pour la somme de 45 livres à Jean Thiébaut KOPFFLIN d'Aspach-le-Bas. Cette propriété est attenante au mur de l'église de Mollau. Le fils Jean Thiébaut de Daniel MULLER aura 8 enfants qui naîtront à Mollau entre 1691 et 1702. Enfin une famille de verriers MULLER habite la verrerie de Wildenstein au XVIIIè siècle. Elle est originaire de Gensbrunnen dans le canton de Soleure. En 1757 Durs MULLER, maître verrier, possédait deux des dix ouvreaux du four de la verrerie. En 1758 le même Durs MULLER vend à un autre verrier, Samuel SCHMIDT, un jardin à Wildenstein. Comme prix l'accquéreur lui donnera, en plus d'une somme d'argent, 400 tuiles en verre. La fabrication de ces tuiles en verre constituait une des spécialités de la verrerie de Wildenstein.